Washington poursuit la diplomatie dans le problème de la Mer Orientale

Le secrétaire à la Défense américain, James Mattis, a estimé lors d’une conférence de presse, le 4 février à Tokyo, que Washington ne voit pas actuellement la nécessité de prendre des mesures militaires pour répondre aux agissements chinois en Mer Orientale.

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Le nouveau secrétaire américain à la Défense James Mattis (gauche) a rassuré le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, sur l'engagement américain en matière de sécurité, le 3 février à Tokyo.

Le nouveau chef du Pentagone a considéré que les actes chinois dans cette région disputée ont "démoli la confiance des pays de la région". Il a cependant estimé que la question devait être réglée par l’arbitrage et la diplomatie, ajoutant qu’"actuellement, nous ne voyons aucun besoin de mesures militaires importantes".

"Nous sommes fermement, à 100%, à vos côtés et aux côtés du peuple japonais", a-t-il déclaré au Premier ministre japonais Shinzo Abe dès son arrivée à Tokyo le 3 février, avant d’ajouter que le traité de sécurité nippo-américain oblige les États-Unis à défendre tous les territoires administrés par le Japon, dont les îles Senkaku appelées Diaoyu par la Chine, en mer de Chine orientale.

En réaction, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Lu Kang a réaffirmé le 3 février la souveraineté chinoise sur ces îles, exhortant les États-Unis à cesser de tenir des propos erronés sur la souveraineté de ce petit archipel disputé.

"Nous exhortons les États-Unis à adopter une attitude responsable, à cesser de tenir des propos erronés en ce qui concerne la souveraineté des îles Diaoyu, et à éviter de compliquer davantage la question et de provoquer l’instabilité de la situation régionale", a souligné le porte-parole.

Le secrétaire à la Défense James Mattis s’est rendu le 3 février au Japon après sa visite de deux jours en République de Corée. Son premier voyage à l’étranger depuis sa nomination à la tête du Pentagone est censé rassurer Séoul et Tokyo de l’engagement total de Washington pour leur sécurité.

Les deux alliés stratégiques des États-Unis en Asie avaient été troublés par les déclarations de campagne de Donald Trump semblant remettre en cause l’engagement militaire américain dans la région.

Pendant sa campagne, le candidat républicain avait laissé entendre qu’il envisagerait le retrait des soldats américains du sud de la péninsule coréenne et de l’archipel nippon à défaut d’une hausse significative de la contribution financière des deux pays.

VNA/CVN

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