Washington ne considère plus les colonies israéliennes contraires au droit international

L'administration de Donald Trump a donné lundi 18 novembre un nouveau coup de canif au consensus international sur le conflit israélo-palestinien, en annonçant que les États-Unis ne considéraient plus comme illégales les colonies de l'État hébreu en Cisjordanie occupée.

>>À défaut de dialogue direct, la Maison Blanche répond aux Palestiniens sur Twitter

>>Les Palestiniens essaient d'empêcher la démolition d'un village par Israël près de Jérusalem-Est

Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo lors d'une conférence de presse le 18 novembre à Washington.

Après la reconnaissance unilatérale de Jérusalem comme capitale d'Israël et celle de la souveraineté de l'État hébreu sur le Golan syrien, il s'agit d'une nouvelle décision spectaculaire en rupture avec la tradition diplomatique américaine, aussitôt saluée par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
"Après avoir examiné soigneusement tous les arguments de ce débat juridique", l'administration Trump conclut que "l'établissement de colonies de civils israéliens en Cisjordanie n'est pas en soi contraire au droit international", a déclaré le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo devant la presse.
Il a tenu à présenter cette annonce comme un retour à l'interprétation du président Ronald Reagan au début des années 1980.
Mais la politique américaine s'appuyait en fait jusqu'ici, au moins théoriquement, sur un avis juridique du département d'
État remontant à 1978, selon lequel "l'établissement de colonies de population dans ces territoires" n'était "pas conforme au droit international". Ces colonies installées sur les territoires palestiniens occupés par Israël depuis 1967 sont en effet jugées illégales par l'ONU, et une grande partie de la communauté internationale voit en elles un obstacle majeur à la paix.
Mike Pompeo a donc décidé que cet avis de 1978 était caduc.
"La vérité, c'est qu'il n'y aura jamais de solution judiciaire au conflit, et que les débats sur qui a raison et qui a tort au regard du droit international n'apporteront pas la paix", a-t-il estimé.

AFP/VNA/CVN

Rédactrice en chef : Nguyễn Hồng Nga

Adresse : 79, rue Ly Thuong Kiêt, Hanoï, Vietnam.

Permis de publication : 25/GP-BTTTT

Tél : (+84) 24 38 25 20 96

E-mail : courrier@vnanet.vn, courrier.cvn@gmail.com

back to top