Jérusalem
Washington au banc des accusés lors d'un vote à l'ONU

Les États-Unis ont mis lundi 18 décembre leur veto à une résolution de l'ONU condamnant leur reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël, en se montrant menaçants à l'égard de leurs 14 partenaires au Conseil de sécurité qui ont voté pour le texte.

>>ONU : le Conseil de sécurité discutera de la décision américaine sur Jérusalem

Les membres du Conseil de sécurité de l'ONU réunis le 18 décembre.
Photo : AFP/VNA/CVN

Ce vote unanime, y compris de la Russie ou de la Chine, et de la France et du Royaume-Uni - les deux plus proches alliés européens des États-Unis -, a été dénoncé par l'ambassadrice américaine à l'ONU, Nikki Haley.

La diplomate n'a pas précisé si les États-Unis prendraient des mesures de rétorsion ou pousseraient davantage à une diminution de leur participation au financement de l'ONU dont ils sont les premiers contributeurs.

Présenté par l'Égypte, le texte réclamait que la décision récente du président républicain Donald Trump soit révoquée. La reconnaissance a déclenché la colère des Palestiniens, des manifestations dans le monde musulman et une réprobation quasi unanime de la communauté internationale.

Le statut de Jérusalem "doit être résolu par la négociation", soulignait le texte, évoquant de "profonds regrets concernant les récentes décisions sur Jérusalem", sans toutefois mentionner les États-Unis. "Toute décision ou action visant à altérer le caractère, le statut ou la composition démographique" de Jérusalem "n'a pas de force légale, est nulle et non avenue et doit être révoquée", ajoutait-il.

AFP/VNA/CVN

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