Wall Street termine en nette baisse, refroidie par la hausse des cas de COVID-19

La Bourse de New York a terminé jeudi 12 novembre en nette baisse, l'augmentation des cas de COVID-19 aux États-Unis prenant le pas sur l'optimisme qu'avait suscité l'annonce d'un futur vaccin.

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La Bourse de New York, dont on voit ici l'extérieur, est en forme malgré l'incertitude politique aux États-Unis
Photo : AFP/VNA/CVN

Selon des résultats provisoires à Wall Street, le Dow Jones Industrial Average a perdu 1,08% à 29.080,17 points. Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a cédé 0,65% à 11.709,59 points. L'indice élargi S&P 500 a lâché 1,00% à 3.537,01 points. La veille, le Dow Jones avait cédé 0,08% mais le Nasdaq avait bondi de 2,01% après deux séances de baisse et le S&P 500 avait avancé de 0,77%.

"L'optimisme qui prévalait sur la lutte contre la pandémie semble se heurter maintenant aux inquiétudes qui réapparaissent face à la hausse continue des cas de virus", ont résumé les analystes de Schwab. Les États-Unis recensent environ 240.000 décès à ce jour depuis le début de la pandémie pour plus de 10,3 millions de cas. Ils enregistrent à l'heure actuelle plus de 100.000 nouveaux cas chaque jour, dont 200.000 atteints mardi 10 novembre.

"Les cas de Covid continuent d'augmenter à un rythme alarmant, vers un taux de mortalité possible de 2.000 par jour", s'est aussi inquiété Boris Schlossberg de BK Asset Management. Il souligne également que "l'infrastructure médicale atteint ses limites ce qui pourrait conduire les autorités à prendre des restrictions qui vont ralentir davantage l'économie". En début de semaine, Wall Street et les Bourses mondiales avaient fêté dans l'euphorie l'annonce par les laboratoires Pfizer et BioNtech d'un futur vaccin "efficace à 90%". Le Dow Jones avait frôlé un nouveau record.

Jeudi 12 novembre, les marchés ont nettement renversé la tendance et cela, malgré des indicateurs économiques plutôt favorables. Les demandes hebdomadaires d'allocations chômage ont ainsi reculé à 709.000 (-48.000 par rapport à la semaine précédente), bien en-dessous des prévisions des analystes. Les prix à la consommation ont très peu augmenté en octobre : l'indice CPI s'est établi en hausse de 0,2% sur le mois et de 1,2% sur douze mois. "Ces données montrent que le marché de l'emploi s'améliore et que l'inflation reste sous contrôle", a commenté l'analyste en chef de Spartan Capital, Peter Cardillo.

"Mais cette nouvelle vague déferlante de cas de Covid-19 pourrait déprimer les investisseurs", a-t-il ajouté. Les titres des compagnies aériennes, qui avaient été favorisés en début de semaine avec l'espoir d'un prochain vaccin et d'un retour à terme à la vie normale, ont repris leur descente : United Airlines a perdu 4,31% et American Airlines -2,49%.

Boeing a baissé de 2,98%. Disney qui a annoncé des pertes trimestrielles liées à la fermeture de ses parcs d'attractions a lâché 1,67% en séance mais remontait dans les échanges électroniques (+5,42%) car le nombre de ses abonnés à son service de streaming, Disney+, a bondi.Même le titre des laboratoires Pfizer a terminé en territoire négatif (-2,47%).

Sur le marché obligataire, le rendement sur la dette américaine à 10 ans reculait nettement à 0,8815% contre 0,9753% la veille, les investisseurs se tournant à nouveau vers les bons du Trésor.


AFP/VNA/CVN

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