Wall Street, en proie à une forte volatilité, termine en ordre dispersé

La Bourse de New York a clôturé en ordre dispersé vendredi 28 décembre à l'issue d'une séance en dents de scie, à l'image d'une semaine chaotique qui aura vu les indices opérer des revirements spectaculaires.

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La statue de George Washington et un sapin de Noël devant la Bourse de New York, le 30 novembre.

Le Dow Jones Industrial Average a cédé 0,33% pour finir à 23.062,40 points et l'indice élargi S&P 500 a abandonné 0,12% pour terminer à 2.485,74 points. Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a en revanche gagné 0,08% pour finir à 6.584,52 points. Sur la semaine, le Dow Jones s'affiche en hausse de 2,7%, le Nasdaq de 4% et le S&P 500 de 2,9%. Mais cette progression n'a pas été sans heurt. Après avoir encaissé la semaine dernière sa pire chute hebdomadaire depuis 2008, le Dow Jones a en effet succombé lundi 24 décembre à sa plus importante chute jamais enregistrée la veille d'un Noël.

La volte-face mercredi 26 décembre a été tout aussi spectaculaire, les indices vedettes de Wall Street profitant de leur meilleure séance depuis 2009. Et jeudi 27 décembre, le marché new-yorkais a de nouveau été le théâtre d'un retournement spectaculaire en toute fin de séance qui lui a permis de finir dans le vert après un début de journée compliqué. Vendredi 28 décembre, les échanges ont été "encore marqués par cette volatilité", selon Nate Thooft de Manulife Asset Management. Les indices ont de fait oscillé entre pertes et gains tout au long de la journée. Alors que de nombreux traders sont absents des salles de marché pour ces quelques séances coincées entre Noël et le Nouvel An, tout ordre d'achat ou de vente prend plus d'ampleur.

Dell fait son retour

Nombre de gestionnaires de portefeuille en profitent par ailleurs pour effectuer des rééquilibrages de dernière minute avant la clôture des comptes annuels. Et de façon plus générale, les incertitudes persistent au sujet de la politique monétaire américaine, des tensions commerciales et du ralentissement de la croissance mondiale. Il est compliqué, dans ce contexte, de s'engager avec conviction sur les marchés.

D'autant plus que la paralysie partielle de l'administration fédérale américaine se poursuivait vendredi 28 décembre pour le septième jour consécutif, sans qu'aucune issue ne soit en vue avant 2019. Démocrates et républicains s'opposent sur la volonté de Donald Trump d'inclure dans le budget le financement d'un mur à la frontière avec le Mexique. La fermeture de certains services publics toutefois n'affecte pas directement le marchés des actions, selon Nate Thooft. Il alimente en revanche les craintes diffuses autour des décisions intempestives du président américain.

Le marché obligataire se redressait un peu, le taux d'intérêt sur la dette à dix ans des États-Unis reculant à 2,717%, contre 2,766% jeudi 27 décembre à la clôture, et celui à 30 ans à 3,025%, contre 3,056% la veille. Sur le front des valeurs, Tesla est monté de 5,61%. Le fabricant de véhicules électriques dirigé par Elon Musk a nommé deux nouveaux membres indépendants à son conseil d'administration dans le cadre d'un accord avec le gendarme américain de la Bourse. Il s'agit du fondateur d'Oracle Larry Ellison, emblématique figure de la Silicon Valley, et Kathleen Wilson-Thompson, directrice des ressources humaines des pharmacies-drogueries Walgreens Boots Alliance.

Procter & Gamble (-0,91%%) et IBM (-0,66%) ont de leur côté annoncé que Kenneth Chenault, l'ancien patron d'American Express, quitterait en février leur conseil d'administration. Ce dernier est aussi membre du conseil d'administration de Facebook (-0,98%). La banque Wells Fargo, qui a annoncé qu'elle allait verser 575 millions de dollars pour solder les poursuites engagées par les États américains en raison de ses pratiques commerciales douteuses, s'est appréciée de 0,55%. La séance a également été marquée par le retour de Dell en Bourse sous le symbole "DELL". Cinq ans après avoir quitté Wall Street, le fabricant d'ordinateurs revient via une opération complexe d'échanges de titres avec VMware, une société qu'il détient indirectement depuis 2016, et son titre a pris à cette occasion 1,86%.

AFP/VNA/CVN

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