Wall Street conclut en ordre dispersé, le S&P 500 parvient à battre un nouveau record

La Bourse de New York a conclu mardi 13 avril en ordre dispersé, après l'inflation américaine et la pause demandée sur le vaccin de Johnson and Johnson, le S&P 500 parvenant à grappiller un nouveau record.

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Le New York Stock Exchange (NYSE) à Wall Street (New York), le 17 février.
Photo : AFP/VNA/CVN

Selon des résultats définitifs, le Dow Jones a abandonné 0,20% à 33.677,27 points. Le Nasdaq, à forte concentration technologique, a solidement avancé de 1,05% à 13.996,10 points. Le S&P 500 a atteint de peu un nouveau sommet à 4.141,59 points en hausse de 0,33%.

"Les actions sont restées mitigées après cette séance bien occupée par le chiffre si attendu de l'inflation américaine mais aussi par la nouvelle qu'une pause, effective immédiatement, a été déclarée pour la distribution du vaccin Johnson and Johnson, d'importance majeure aux États-Unis", ont commenté les analystes de Schwab.

L'agence américaine de règlementation des médicaments, la FDA a demandé une pause dans le déploiement du vaccin en indiquant mardi 13 avril enquêter sur six cas graves de développement de caillots sanguins après avoir reçu le vaccin unidose de JNJ. La distribution de celui-ci en Europe a aussi été retardée.

"Cette annonce survient alors que certains États américains luttent contre une augmentation des infections au COVID-19 malgré la progression des vaccinations", a-t-on souligné chez Schwab. La Maison-Blanche a assuré que la pause dans la distribution de ce vaccin n'aurait "pas d'impact important" sur le rythme de la campagne de vaccination.

Le titre du géant de la pharmacie et des produits d'hygiène, membre important du Dow Jones, a perdu 1,34% à Wall Street à 159 dollars pendant que son concurrent Moderna a bondi de 7,40%. L'action de Pfizer, fabricant de l'autre vaccin rival aux États-Unis, n'a avancé que de 0,54%. Sur le front macro-économique, les investisseurs ont digéré l'accélération de l'inflation américaine en mars à +0,6% sur le mois, un peu supérieure aux attentes, et +2,6% sur un an, un plus haut depuis l'automne 2018.

Face à cette nouvelle, les rendements sur les bons du Trésor à 10 ans, sensibles à l'inflation, sont néanmoins restés calmes, baissant même de plus de 2% à 1,62% contre 1,66% la veille. Les marchés font confiance à la Fed qui a maintes fois assuré ces dernières semaines que l'augmentation des prix serait temporaire et qu'elle poursuivait pour quelque temps sa politique monétaire très accommodante, avec des taux directeurs proches de zéro et de massifs achats d'actifs.

"La Fed a clairement indiqué qu'elle considérait ces augmentations comme transitoires et qu'elle tolèrerait une inflation de 2% davantage comme une moyen plutôt qu'un plafond", a indiqué Chris Low de FHN Financial. Les marchés se préparaient également à l'ouverture de la saison des résultats trimestriels des entreprises cotées au S&P 500.

Les grandes banques américaines donneront le coup d'envoi : JPMorgan Chase, Goldman Sachs et Wells Fargo feront part de leur bilan trimestriel mercredi 14 avril, Bank of America et Citigroup se plieront à cet exercice jeudi 15 avril. Parmi les actions du jour, le titre Boeing qui a grimpé de 1,50%, a bénéficié d'un meilleur bilan des livraisons d'appareils au 1er trimestre avec le retour en service du 737 MAX. Les grands noms de la tech comme Apple et Twitter ont engrangé plus de 2%, illustrant la bonne performance du Nasdaq.


AFP/VNA/CVN

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