Wall Street clôture en baisse

Wall Street a reculé le 27 mars au terme d'une nouvelle séance sans grand élan, le marché étant rendu apathique par les craintes de ralentissement économique international bien qu'il ait tenté de se ressaisir en fin de séance.

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Traders à la Bourse de New York.
Photo: AFP/VNA/CVN

Selon les résultats définitifs à la clôture, l'indice vedette de Wall Street, le Dow Jones Industrial Average, a perdu 0,13% à 25.625,59 points.

Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a cédé 0,63% à 7.643,38 points et l'indice élargi S&P 500 a concédé 0,46% à 2.805,37 points. Ces deux indices ont accusé leur troisième baisse sur les quatre dernières séances.

Des indicateurs économiques décevants en Europe et en Chine, et la volonté de la Banque centrale américaine (Fed) de temporiser sur ses hausses de taux d'intérêt dans un climat économique mondial fragile pèsent sur la tendance depuis la fin de semaine dernière.

"Le marché tente de venir à bout de sa crainte d'une économie à bout de souffle", a commenté Adam Sarhan, de 50 Park Investment.

Après avoir nettement chuté en première partie de séance le 27 mars, les indices se sont ressaisis à mesure que la clôture approchait, sans toutefois parvenir à retourner la tendance avant que la cloche sonne.

"Les acheteurs sont intervenus dans la deuxième partie de la séance et cela veut dire que le marché reste optimiste quant au futur de l'économie mondiale", a affirmé Adam Sarhan, jugeant la récente chute des cours "exagérée".

Mais la peur a l'air tenace, comme l'a suggéré une fois encore le marché obligataire américain.

Le taux d'intérêt à 10 ans sur la dette américaine, baromètre des perspectives de croissance et d'inflation aux États-Unis, a touché mercredi son plus bas niveau depuis décembre 2017, à 2,3507%.

De plus, le taux à trois mois a creusé son écart sur celui à 10 ans, un phénomène appelé communément "inversion de la courbe des taux" et qui a précédé de quelques trimestres la quasi-totalité des récessions américaines ces dernières décennies.

"Le marché obligataire et le marché des actions envoient des messages opposés", a affirmé Adam Sarhan.

Les analystes de la maison de courtage Charles Schwab y ont plutôt vu le verre à moitié vide, affirmant que "le malaise grandit".

Boeing a pris 1,03%

L'avionneur a lancé mercredi 27 mars une vaste offensive pour regagner la confiance du grand public et obtenir des régulateurs l'autorisation de faire voler à nouveau les 737 MAX cloués au sol depuis mi-mars.

L'avionneur a présenté dans son fief de Renton, devant des centaines de journalistes, pilotes et dirigeants de compagnies aériennes, les modifications tant attendues sur le système de vol de son 737 MAX, mis en cause dans deux catastrophes aériennes qui ont fait 346 morts à quelques mois d'intervalle.

Quant à Fiat Chrysler, le constructeur automobile italo-américain a gagné 1,82% et est au centre de nombreuses convoitises, essentiellement françaises, avec des signes d'intérêt manifestés ces derniers jours par les groupes Renault et PSA.

AFP/VNA/CVN

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