Virus : l'Angleterre et l'Autriche se reconfinent, toujours plus de restrictions en Europe

L'Angleterre et l'Autriche ont annoncé samedi 31 octobre un nouveau confinement pour un mois, tandis que d'autres pays européens prennent des mesures de plus en plus strictes pour tenter de contenir la nouvelle flambée de COVID-19.

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Une femme déguisée en sorcière pour Halloween devant un panneau qui signale l'obligation du port du masque, à Salem (États-Unis), le 31 octobre.
Photo : AFP/VNA/CVN

Au Royaume-Uni, confronté à une résurgence menaçant de submerger ses hôpitaux, le Premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé un reconfinement en Angleterre à partir de jeudi et jusqu'au 2 décembre (sachant que le Pays de Galles était déjà confiné, et l'Irlande du Nord en confinement partiel).

Écoles et universités resteront ouvertes, mais les déplacements sont sévèrement restreints, les habitants appelés à télétravailler, et seuls les pubs et restaurants proposant de la nourriture à emporter ou des livraisons pourront rester ouverts.

La pandémie a fait au moins 46.555 morts au Royaume-Uni, pays le plus endeuillé en Europe, qui enregistre plus de 50.000 nouveaux cas par jour et a dépassé samedi le million de cas.

En Autriche, "un second confinement est mis en place à compter de mardi et ce jusqu'à fin novembre", a déclaré le chancelier Sebastian Kurz.

Le pays de 8,8 millions d'habitants enregistre désormais plus de 5.000 cas quotidiens, contre seulement 1.000 début octobre, pour 1.109 décès depuis l'émergence de la pandémie.

La France (plus de 36.500 morts), elle, s'est déjà reconfinée, jusqu'au 1er décembre. 35.641 nouveaux cas d'infection ont été enregistrés sur 24 heures, contre 49.215 la veille, portant le nombre de personnes contaminées à plus 1,3 million. L'épidémie y a d'ailleurs suspendu samedi soir le procès des attentats de janvier 2015 car le principal accusé a été testé positif au coronavirus.

La Belgique a annoncé vendredi 30 octobre un confinement plus sévère, et l'Allemagne a également durci les restrictions en place dans le pays pour ralentir la pandémie.

Dépistage national en Slovaquie

En Italie, le gouvernement a imposé ces derniers jours ce que les médias qualifient de "semi-confinement" : un couvre-feu dans plusieurs grandes régions, la fermeture des bars et des restaurants à 18h00, ainsi que celle des salles de sport, de cinéma et de concert.

Selon la presse italienne, le gouvernement envisage un confinement des grandes villes du pays, à commencer par Milan et Naples, pour essayer de freiner les contaminations. Le Premier ministre Giuseppe Conte pourrait annoncer ces nouvelles mesures lundi, toujours selon les médias, qui évoquent également une interdiction de déplacement entre les différentes régions et la fermeture de commerces dans les "zones rouges" urbaines.

L'opposition aux restrictions a donné lieu à de nouveaux heurts samedi soir 31 octobre à Rome entre la police et des centaines de manifestants, après déjà des incidents similaires la veille à Florence et dans d'autres grandes villes ces derniers jours.

Afin d'assouplir les restrictions, la Slovaquie a, elle, choisi de lancer samedi 31 octobre un programme de dépistage du coronavirus au sein de l'ensemble de la population avec des tests antigéniques, une première mondiale, d'ores et déjà critiquée pour une mauvaise préparation.

Toute personne ne disposant pas de certificat de test négatif risque de se voir infliger une lourde amende si elle est contrôlée par la police hors de chez elle. Les cas positifs doivent s'isoler chez eux pendant 10 jours.

AFP/VNA/CVN

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