Vigilance autour de la dengue

Selon un rapport récent du Centre de médecine préventive de Hô Chi Minh-Ville, bien que le nombre de cas de paludisme soit inférieur à celui de la même période en 2016, on compte déjà trois décès en mars 2017, dont un cas de dengue. Il faut en chercher les causes dans la naïveté de la population, mais aussi dans le laxisme de certains cadres locaux.

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Un bébé atteint de paludisme est traité à l'Hôpital de pédiatrie 2.

Dans le quartier 7 de la commune Hiêp Thanh du 12e arrondissement, des décès causés par la dengue et le virus Zika sont intervenus ces dernières années. Il s’agit donc de foyers à risques où le virus de la dengue peut se diffuser. Là, on trouve facilement des nappes d’eau et des zones très ombragées facilitant la pullulation des larves. Mais les résidents de ces quartiers ne s’intéressent pas à leur destruction, en dépit des nombreuses banderoles qui les encouragent en ce sens.

Selon les responsables de médecine préventive, la majorité de la population ne coopère pas avec eux, des cadres indiquant qu’ils devaient eux-mêmes supprimer les points d’eau souillés.

Nguyên Thi Thy, responsable de la prévention des épidémies de la station de santé de la commune Hiep Thanh, déclare que : «Ici, les immigrants sont très nombreux. Il est donc très difficile de communiquer avec eux, d’autant que leur calendrier de travail change en permanence...C’est seulement en cas d’épidémie mortelle que les gens organisent régulièrement des désinfections et des nettoyages de l'environnement. Sinon, tout reste en l’état”.

La commune Dong Hung Thuân, dans le 12e arrondissement également, est une autre zone où des décès sont intervenus. Les moustiques y pullulent. Bien que des pulvérisations de pesticides y aient été réalisées, cela n’a pas été d’une grande efficacité en raison d’exécutions inadaptées. Pour lutter contre les moustiques, beaucoup de familles ont activement assemblé des portes dites métalliques.

Hùynh Thi Tuyêt Mai, habitante de la commune Dông Hung Thuân, indique : "pour la santé de mon petit, j’ai assemblé des mailles métalliques à l’extérieur. Ces filets limitent de 50% à 60% la présence des moustiques ici”.

Selon les dirigeants des services de santé, pour limiter les cas de décès, il faut assurer la mise en oeuvre durable de mesures préventives. Nguyên Tri Dung, directeur du Centre de médecine préventive d’HCM-Ville, a souligné que : «pour mieux sensibiliser les dangers concernant la dengue pour chaque personne, les localités devraient activement innover les propagations spéciales. Différentes techniques peuvent être adoptées selon les groupes de population». La dengue est une maladie infectieuse grave, et aucun vaccin n’existe actuellement.

Texte et photo : Quang Châu/CVN

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