Un avion s'abîme en mer au large du Liban avec 90 personnes à bord

Un Boeing 737 d'Ethiopian Airlines avec 90 personnes à bord s'est abîmé en mer le 25 janvier au large du Liban peu après son décollage de Beyrouth pour Addis Abeba, les autorités libanaises excluant dans l'immédiat un acte terroriste.

"Nous avons écarté tout acte de sabotage", a indiqué le président libanais Michel Sleimane, parlant de "drame douloureux" et d'"événement tragique".

Le Premier ministre Saad Hariri a décrété une journée nationale de deuil.

D'après un responsable des services de sécurité, 21 corps, dont celui d'un enfant, ont été retrouvés sur les lieux du crash, à environ 2,5 milles nautiques au large des côtes de Naameh, au sud de Beyrouth.

Un secouriste a déclaré que les corps étaient démembrés. Des valises et autres effets personnels ont commencé à s'échouer sur le rivage, selon des témoins.

Le ministre des Transports, Ghazi Aridi, a précisé que le vol 409 d'Ethiopian Airlines avait "soudainement" perdu le contact avec la tour de contrôle de l'aéroport de Beyrouth peu après son décollage à 02h30 (00h30 GMT).

Des témoins ont raconté avoir vu une boule de feu plonger dans la mer. "C'est comme si la mer tout entière s'était illuminée", a dit l'un d'eux.

Un responsable du ministère de la Défense a précisé que le Boeing 737 s'était désintégré en 4 morceaux avant de s'abîmer, les enquêteurs tentant de déterminer s'il avait été frappé par la foudre.

Depuis 2 jours, les conditions météorologiques sont très mauvaises au Liban, où déferlent des tempêtes accompagnées de fortes pluies.

Selon M. Aridi, 54 Libanais, dont 3 dotés de la double nationalité britannique, russe et canadienne, 22 Éthiopiens, une Française et un Britannique figuraient parmi les passagers.

L'appareil transportait aussi 7 membres d'équipage. Marla Sanchez Pietton, l'épouse de l'ambassadeur de France au Liban, Denis Pietton, se trouvait à bord, selon un responsable du gouvernement libanais.

D'importantes opérations de recherche, impliquant l'armée et la marine libanaises, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL) mais aussi des appareils américain, français, britannique et chypriote étaient en cours.

"Ce qui est important pour nous, c'est de trouver des survivants", a expliqué Saad Hariri. "Nous travaillons à retrouver la boîte noire qui nous dira ce qui s'est véritablement passé", a-t-il ajouté.

À l'aéroport, les familles affluaient en quête d'informations sur le sort de leurs proches.

M. Aridi a précisé qu'une commission d'enquête avait été établie pour déterminer les causes de l'accident. Il a ajouté que le Bureau français d'enquêtes et d'analyses (BEA) pour la sécurité de l'aviation civile y participait.

De son côté, Ethiopian Airlines a dépêché une équipe d'enquêteurs au Liban, selon la compagnie à Addis Abeba.

AFP/VNA/CVN

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