Trump pourrait lever les sanctions contre la Russie sous conditions

Le président élu américain Donald Trump pourrait lever les sanctions frappant la Russie si Moscou montrait son efficacité dans la lutte antiterroriste et atteignait d'autres objectifs importants pour les États-Unis, indique le 13 janvier le Wall Street Journal.

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Donald Trump à la Trump Tower, le 13 janvier. Photo : AFP/VNA/CVN

M. Trump maintiendra "au moins pour un certain temps" les sanctions décidées par Barack Obama contre les cyberattaques imputées à Moscou afin d'influencer l'élection présidentielle américaine, précise le WSJ sur son site à l'occasion d'une interview avec le milliardaire new-yorkais.
Mais "si on s'entend et si la Russie nous aide vraiment, pourquoi aurait-on des sanctions si quelqu'un fait vraiment de bonnes choses?", se demande-t-il. Donald Trump, qui prêtera serment vendredi prochain, dit être prêt à rencontrer le président russe Vladimir Poutine après son investiture.
On a par ailleurs appris un peu plus tôt dans la journée que Michael Flynn, qui sera le conseiller à la sécurité nationale du futur président américain, a eu plusieurs entretiens au téléphone ces dernières semaines avec Sergueï Kislyak, l'ambassadeur de Russie aux États-Unis, selon Reuters.
Les deux hommes auraient notamment discuté de l'organisation d'un entretien téléphonique Trump-Poutine après l'investiture du premier. Les positions ouvertement pro-russes de M. Trump sont actuellement sous la loupe depuis un récent rapport des services de renseignement américains selon lequel la Russie l'a aidé à être élu grâce à ses activités de piratage informatique.
Par ailleurs, le site Buzzfeed a publié le 35 pages de notes à l'authenticité incertaine affirmant que la Russie disposait d'informations compromettantes sur M. Trump, qui s'était rendu à Moscou en 2013. Le futur président a vigoureusement rejeté ces allégations. Lors de sa première conférence de presse depuis son élection, il a certes reconnu que la Russie avait tenté d'influer sur le scrutin, avant d'ajouter rapidement qu'elle n'était pas la seule nation à mener des cyberattaques contre son pays.
Parallèlement, la Commission des renseignements du Sénat américain a annoncé le 13 janvier qu'elle allait lancer une enquête sur l'ingérence supposée de Moscou dans la campagne électorale de 2016.

Xinhua/VNA/CVN

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