Trump écrit l'histoire avec quelques pas en RPDC

Le président américain Donald Trump a quitté Séoul dimanche soir 30 juin à bord d'Air Force One, au terme d'une visite historique dans la péninsule coréenne, qui l'a vu fouler le sol de la République démocratique populaire de Corée, une première pour un président américain.

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Le président nord-coréen Kim Jong Un et son homologue américain Donald Trump repassent dans la partie sud de la ligne de démarcation entre les deux Corée, le 30 juin.

Le président américain Donald Trump doit regagner Washington après avoir rencontré dans la journée le président de la République populaire démocratique de Corée (RDPC), Kim Jong Un, dans la Zone démilitarisée entre les deux Corée.
Cette rencontre a permis de réamorcer les discussions sur le programme nucléaire de Pyongyang, un peu plus d'un an après leur premier sommet de Singapour et l'échec de celui de Hanoï en février dernier.
Les deux hommes se sont retrouvés, pour la troisième fois, dans un cadre emblématique: la Zone démilitarisée (DMZ)
.
Accompagné de 
Kim Jong Un, Donald Trump a franchi la ligne en béton qui matérialise la frontière, et marché brièvement en territoire nord-coréen avant de faire demi-tour.

Les deux président ont ensuite posé pour les photographes derrière la ligne de démarcation du village de Panmunjome de 1953.
"C'est un grand jour pour le monde", s'est félicité le président américain, se disant "fier d'avoir franchi cette ligne". De son côté, Kim Jong Un a espéré "surmonter les obstacles" grâce à ses liens "merveilleux" avec M. Trump.
"Le fait que les deux pays, en dépit d'une longue relation d'hostilité, aient pu se serrer la main pour la paix à l'endroit qui symbolise la division (...) démontre que le présent est meilleur que le passé", a observé Kim Jong Un.
La veille, Donald Trump lui avait lancé sur Twitter une invitation surprise "juste pour lui serrer la main et lui dire bonjour".
"Ce sera très court mais ça ne fait rien. Une poignée de main signifie beaucoup", avait estimé le milliardaire américain.
Cette initiative est intervenue peu avant une rencontre très attendue avec le président chinois Xi Jinping portant sur la guerre commerciale, en marge du Sommet du G20 au Japon.
Reprise des négociations 
Après un entretien d'environ 45 minutes côté sud, M. Trump a ensuite raccompagné Kim Jong Un vers son pays, cette fois en compagnie du président sud-coréen Moon Jae-in.
Prenant la parole devant les journalistes, le président américain a annoncé qu'il avait invité M. Kim à se rendre aux 
États-Unis, mais sans préciser de date. "Cela se fera un jour ou l'autre", a-t-il simplement remarqué.

À plus court terme, le président Trump a annoncé que des négociateurs des deux pays reprendraient leurs discussions "d'ici deux à trois semaines" à propos du programme nucléaire de Pyongyang.
La question de la dénucléarisation de la 
RPDC continue de bloquer le processus de détente. L'administration Trump exige que Pyongyang renonce définitivement à son programme nucléaire avant d'envisager une levée des sanctions internationales, ce que la RPDC refuse.
La rencontre de Panmunjom ne suffira probablement pas à régler le délicat dossier nucléaire nord-coréen, remarquent les analystes. Mais le symbole est important pour deux pays qui se menaçaient mutuellement d'annihilation il y a encore un an et demi.

AFP/VNA/CVN

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