Trump à la rencontre d'Abbas et du vieux rêve palestinien d'indépendance

Donald Trump effectue mardi 23 mai le court déplacement d'Israël en Cisjordanie occupée pour rencontrer le président Mahmoud Abbas soucieux d'exposer à nouveau le rêve palestinien d'un État indépendant à un président américain qui n'a toujours pas précisé ses plans.

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Le président américain Donald Trump (centre gauche) et son épouse Melania aux côtés du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu (droite) et du président israélien Reuven Rivlin (gauche) à Tel Aviv, en Israël, le 22 mai.
Photo : AFP/VNA/CVN

M. Trump devrait découvrir un autre narratif en se rendant à Bethléem à la rencontre de M. Abbas. Après s'être recueilli devant le mur des Lamentations, haut lieu du judaïsme, M. Trump ne devrait pas manquer mardi 23 mai de voir ou d'entrevoir sur son trajet un autre mur : celui qu'Israël a construit face à la Cisjordanie pour se protéger selon l'État hébreu des attaques palestiniennes.

En Israël comme en Cisjordanie, celui qui ambitionne de présider à l'accord diplomatique "ultime", pourra se convaincre si, oui ou non, faire la paix "n'est peut-être pas aussi difficile que les gens le croient depuis des années", comme il l'a dit en mai devant M. Abbas à la Maison Blanche.

À l'épreuve du pouvoir, M. Trump s'est notablement ravisé sur un certain nombre de questions relatives au conflit.

Lundi 22 mai à Jérusalem, lors de déclarations au côté du Premier ministre Benjamin Netanyahu, il semble en avoir encore rabattu. "On m'a dit que, de tous les accords, c'était l'un des plus durs, mais j'ai l'impression que nous finirons par y arriver. J'espère".

En Israël, où il est arrivé lundi 22 mai pour sa première visite, M. Trump a exposé une vision du règlement du conflit inscrite dans la résolution des maux de la région.

La convergence d'intérêts entre les pays arabes et Israël face à la menace de l'extrémisme et de l'Iran représente une "rare opportunité", y compris pour mettre fin à l'un des plus vieux conflits de la planète, a-t-il dit.

M. Trump a cité maintes fois le nom du roi Salmane, souverain d'Arabie saoudite, étape inaugurale de son premier voyage à l'étranger et partenaire incontournable de l'effort de paix, même si Israël n'a pas de relations diplomatiques avec elle. "Je crois qu'un nouveau niveau de partenariat est possible", a dit M. Trump. "Pour la première fois de ma vie, je vois un réel espoir de changement", a abondé le Premier ministre israélien.

Dans l'après-midi, M. Trump déposera une gerbe au mémorial de la Shoah à Jérusalem. Il prononcera un discours au musée d'Israël avant de s'envoler pour le Vatican.

AFP/VNA/CVN

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