Tout le pays conjugue ses efforts dans le combat contre le VIH/sida

Plusieurs meetings en écho de la Journée mondiale contre le VIH/sida (le 1er décembre), sous le thème de l'"Accès universel et droits de l'homme", ont été organisés dans l'ensemble du pays.

Le 28 novembre, le Comité de lutte contre le sida de Hô Chi Minh-Ville a envoyé trois délégations rendre visite aux porteurs du virus VIH/sida des hôpitaux des maladies tropicales, Pham Ngoc Thach et Nhân Ai, du Centre de soins des enfants Linh Xuân et du centre Mai Hoà. Les délégations ont remis 550 cadeaux aux malades et 35 millions de dôngs à ces établissements dans le but d'améliorer les soins en faveur de ces derniers.

La mégapole du Sud a aussi organisé samedi dernier une conférence bilan sur les 20 ans de combat contre l'épidémie du VIH/sida. "Ces 20 dernières années, le programme de lutte contre le sida de Hô Chi Minh-Ville a enregistré des résultats encourageants. Plusieurs initiatives dans l'information, l'intervention, le traitement et les soins des malades ont été avancées et des modèles efficaces se sont multipliés dans l'ensemble du pays", a fait remarquer Nguyên Quôc Triêu, ministre de la Santé.

Selon Lê Truong Giang, directeur adjoint du Service municipal de la santé, la lutte anti-VIH/sida de la mégapole du Sud comporte quatre époques importantes : tout d'abord 1990-1993, période considérée comme celle de l'apparition de l'épidémie ; les années 1993-1998, période du développement de l'épidémie chez les toxicomanes s'injectant de l'opium en intraveineuse ; puis 1998-2005, période durant laquelle l'héroïne s'est propagée, entraînant une nouvelle vague de contamination chez les toxicomanes ; et enfin, de 2005 à 2010, qui correspond à la période d'élargissement des interventions auprès de la population afin de faire reculer cette terrible épidémie.

"Actuellement, le taux de porteurs du VIH s'accroît chaque année mais cette croissance est essentiellement liée au fait que les gens vivent plus longtemps grâce à l'élargissement de l'accès au traitement antirétroviral. Le nombre de décès s'en trouve ainsi diminué", a affirmé Lê Truong Giang.

Hô Chi Minh-Ville compte un grand nombre de séropositifs qui représente 25% du nombre total du pays. En 2010, on recense 66.290 cas dans la mégapole du Sud, soit 1,27% du total de la population majeure. Ce taux devrait passer à 1,53% en 2015. Pour l'heure, environ 16.000 malades du VIH/sida sont soignés et traités par des antirétroviraux.

La mégapole du Sud doit faire face aux difficultés et défis comme le taux élevé de séropositifs chez les toxicomanes qui se droguent au moyen de seringues et les prostituées, les campagnes d'information encore trop disparates, excepté lors du Mois d'action. Le taux de femmes enceintes porteuses du VIH/sida n'ayant pas accès à l'ARV reste élevé, à l'inverse du nombre d'agents sanitaires chargés du VIH/sida.

Le ministre, Nguyên Quôc Triêu, a appelé Hô Chi Minh-Ville à mettre l'accent sur la mobilisation des aides nationales et internationales dans ce combat afin de rendre la lutte contre le sida plus efficace et durable.

Dans le cadre des événements en écho de la Journée internationale contre le VIH/sida, un camp de solidarité a été érigé ces derniers week-ends dans le parc du 30 avril de Hô Chi Minh-Ville.

Nguyên Dat/CVN

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