Tour d'Italie : Bernal et Landa lancent les escarmouches dans la 4e étape

Premières escarmouches sous la pluie des Apennins : le Colombien Egan Bernal et l'Espagnol Mikel Landa se sont montrés les plus fringants dans la 4e étape du Giro dont la victoire est revenue à l'Américain Joe Dombrowski, mardi 11 mai à Sestola.

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Le Colombien Egan Bernal, en tête, dans la montée vers Sestola, en Emilie-Romagne, terme de la 4e étape du Tour d'Italie, le 11 mai.
Photo : AFP/VNA/CVN

Vainqueur avec 13 secondes d'avance devant l'Italien Alessandro De Marchi, nouveau porteur du maillot rose, Dombrowski a conclu une échappée-fleuve de 25 coureurs. Mais la lutte principale s'est jouée moins de deux minutes plus tard, entre les candidats au podium du Giro, sur les rudes pentes du colle Passerino, fatales au Portugais Joao Almeida.

Landa, qui avait fait travailler son équipe auparavant (Mohoric, D. Caruso), a tenté le coup de force dans cette courte mais sévère montée de 4 kilomètres, aux fréquentes ruptures de pente. Bernal, imité par le Russe Aleksandr Vlasov puis le Britannique Hugh Carthy, est revenu sur le Basque avant de relancer l'allure de plus belle.

Moins à l'aise que le vainqueur du Tour de France 2019 dans ce final nerveux, le Britannique Simon Yates et le Français Romain Bardet ont lâché 11 secondes à ce petit groupe. Tout comme le Belge Remco Evenepoel, à qui cette étape a laissé les mains libres dans sa formation Deceuninck forte au départ de deux chefs de file.

Almeida grand perdant du jour

Grand perdant du jour, Almeida a sombré, en effet, en fin d'étape. Quatrième du Giro 2020, le Portugais, qui doit quitter sa formation à la fin de la saison, a lâché dès les premières rampes du Passerino. Il a cédé plus de 4 minutes à ses rivaux.

La pluie et le froid (9 degrés) qui ont accompagné le peloton dans cette étape de 187 kilomètres ont provoqué des effets inattendus, surtout le syndrôme des jambes dures, toujours redouté par les coureurs même en forme.

Deuxième du Giro l'an passé, Jai Hindley s'est situé en retrait par rapport à Bardet (23 sec d'écart), l'autre chef de file de son équipe. Mais l'Australien a limité la casse, au niveau de l'Italien Vincenzo Nibali et du Russe Pavel Sivakov.

Le coureur de l'équipe émiratie (UAE) Joe Dombrowski vainqueur de la 4e étape du Tour d'Italie à Sestola, en Emilie-Romagne, le 11 mai.
Photo : AFP/VNA/CVN

Ce premier test, pendant une éprouvante journée, a mis en valeur Dombrowski, un Américain de 29 ans qui n'avait jamais gagné une course sur le territoire européen. Passé professionnel dans l'équipe Sky en 2013, il a pour lui quelques références, notamment la 12e place du Giro en 2019 pour prouver ses qualités de grimpeur.

"Je n'ai pas pu aller chercher le maillot rose mais c'est déjà très bien de gagner", s'est satisfait Dombrowski, désormais deuxième du classement à 22 secondes de l'expérimenté Alessandro De Marchi (34 ans).

L'Italien, maillot rose pour la première fois en cinq participations au Giro, a jubilé : "Mon but était le maillot rose. Je ne l'ai dit à personne mais j'y pense depuis plusieurs jours, depuis que j'ai fait un très bon chrono (samedi 9 mai). Aujourd'hui, beaucoup de coureurs voulaient prendre l'échappée, après il faut un peu de chance."

Mercredi 12 mai, la 5e étape trace une quasi ligne droite de Modène à Cattolica sur unparcours de 177 kilomètres sans la moindre aspérité, idéal pour les sprinteurs.


AFP/VNA/CVN

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