Taxis volants en Île-de-France
Tests en conditions réelles à la fin de l'hiver

Une trentaine d'industriels et d'institutions vont mener des tests en conditions réelles pour de futurs taxis volants en Ile-de-France à partir de la fin de l'hiver sur un aéroport du Val-d'Oise, ont annoncé jeudi 25 novembre les promoteurs de ce projet.

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Le taxi aérien de Volocopter 2X lors d'une démonstration à l'aéroport international de Gimpo à Séoul le 11 novembre.
Photo : AFP/VNA/CVN

"Nous allons faire naître ici le premier +vertiport+ européen", s'est enthousiasmé Augustin de Romanet, PDG du Groupe ADP, gestionnaire des aéroports franciliens, en participant à l'inauguration de cette zone installée sur l'aéroport de Pontoise-Cormeilles-en-Vexin, à 35 km au nord-ouest de Paris.

"Cette inauguration donne le coup d'envoi des premières expérimentations en conditions réelles sur les véhicules électriques à décollage et atterrissage vertical" (eVTOL, leur acronyme anglais), selon un communiqué commun d'ADP, de la Région Île-de-France et de la RATP.

L'entreprise de transport va mettre à disposition du projet son laboratoire analysant les bruits et les vibrations, a expliqué sa PDG, Catherine Guillouard : même bien plus silencieux que des hélicoptères, "il est très important que ces nouveaux véhicules et leur opération soient acceptables par la population".

Le premier eVTOL testé sera celui de l'entreprise allemande Volocopter, mais d'autres start-up comme Vertical Aerospace, Ascendance et Lilium participent au projet, tout comme Airbus et Thales.

L'aéroport de Pontoise a été choisi parce qu'il s'agit d'un aéroport "complet, avec une piste de 1.600 mètres, une caserne de pompiers, une tour de contrôle", a remarqué Edward Arkwright, numéro 2 d'ADP : "on veut tester toutes les composantes du dispositif" lors de ces opérations qui vont démarrer "fin février, début mars".

Se pose aussi la question de "l'acceptabilité sociale" de ces engins, a reconnu Mme Guillouard, qui espère voir les taxis volants transporter à la fin de la décennie "quelques milliers de passagers tous les jours". L'objectif est de limiter le coût d'une course à "deux fois le prix d'un VTC", soit une centaine d'euros, selon elle.

Sous réserve de certification, les participants au projet voudraient mettre en place deux lignes expérimentales, vitrines de leur savoir-faire, lors des Jeux olympiques de 2024 : héliport d'Issy-les-Moulineaux - Saint-Cyr (Yvelines), et Roissy-Le Bourget-Paris.

"Ce ne sont pas des +gadgets+ qui vont être testés ici. Ce sont des technologies qui vont changer l'industrie aéronautique", s'est enthousiasmé le ministre délégué aux Transports Jean-Baptiste Djebbari, en saluant des projets qui font passer dans la "réalité" des mobilités jusqu'ici "imaginaires" vues dans des films comme Retour vers le futur ou Le Cinquième Élément.


AFP/VNA/CVN

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