Syrie: Washington peine à convaincre ses alliés d'envoyer des troupes après son départ

Le chef du Pentagone a peiné vendredi 15 février à convaincre ses partenaires de la coalition anti-État islamique (EI) d'établir une présence militaire dans le Nord syrien, une fois les Américains partis, pour protéger les alliés kurdes.

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Les ministres de la Défense des principaux pays de la coalition internationale anti-jihadiste étaient réunis le 15 février en marge de la conférence sur la sécurité de Munich.
Photo: AFP/VNA/CVN

Les treize ministres de la Défense des principaux pays de la coalition internationale anti-jihadiste, réunis en marge de la Conférence sur la sécurité de Munich, cherchent depuis des semaines une réponse au casse-tête du retrait imminent du principal contributeur à cette alliance militaire.

L'objectif est double: ne pas abandonner à leur sort des Kurdes qui ont mené sur le sol syrien les combats contre l'organisation jihadiste État islamique, avec l'appui de la coalition, et maintenir un effort antiterroriste pour éviter la résurgence de l'EI, passé dans la clandestinité.

Mais le chef intérimaire du département à la Défense, Patrick Shanahan, n'a pas apporté de solution concrète à ses partenaires. Et sa proposition de les voir constituer une "force d'observateurs" dans le Nord-Est syrien a été fraîchement accueillie.

"Si le temps est venu de réduire le nombre de troupes américaines au sol dans le Nord-Est de la Syrie, les États-Unis restent engagés en faveur de la cause de la coalition: la défaite permanente de l'EI au Moyen-Orient et au-delà", a assuré M. Shanahan, en promettant de rester "au côté des alliés et partenaires". Sans précision.

AFP/VNA/CVN

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