Sur l'île grecque de Samos, la colère monte contre un nouveau camp

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Le nouveau camp fermé pour migrants en construction sur Samos est presque achevé mais il est mal accueilli par la population, qui ne veut pas que l'île de la mer Égée se change en "entrepôt d'âmes". "Nous sommes opposés à l'idée de ce camp; nous ne voulons pas que Samos et les autres îles grecques de la mer Égée deviennent des entrepôts d'âmes", assure Nikos Ftinogiannis, l'un des habitants. À un jet de pierre de son village montagneux de Mitilinii, sur les hauteurs arides de la localité de Zervou, des centaines de conteneurs ont déjà été installés sur une enceinte encerclée d'une clôture barbelée. Pour lutter contre la surpopulation des camps sur les cinq îles de la mer Egée, dont Samos, où vivent dans des conditions sordides plus de 38.000 demandeurs d'asile pour théoriquement 6.200 places, le gouvernement a annoncé en novembre la fermeture des camps actuels et la construction d'ici l'été de nouveaux "camps fermés". Contrairement aux autres îles, où les travaux ont pris du retard, à Samos le nouveau camp fermé d'une capacité d'environ 1.200 personnes est presque prêt, selon une source proche du dossier. Mais habitants et autorités locales protestent contre son ouverture prochaine, réclamant "le départ de tous les migrants".


AFP/VNA/CVN

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