Séance mitigée à Wall Street, records pour le S&P 500 et le Nasdaq

La Bourse de New York a terminé de façon mitigée jeudi 18 novembre quoique sur des records, la technologie devançant les actions de l'économie traditionnelle, dans un marché qui reste aux prises avec des pressions inflationnistes et une remontée des cas de COVID 19.

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Un panneau à l'extérieur du New York Stock Exchange.
Photo : AFP/VNA/CVN

Selon des résultats définitifs, l'indice Dow Jones a perdu 0,17% à 35.870,95 points.

Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a avancé de 0,45% à 15.993,71 points, un nouveau record, tout comme pour l'indice élargi S&P 500 à 4.704,54 points, en hausse de 0,34%.

Les échanges ont été volatiles "alors que les marchés réagissent aux pressions inflationnistes, ainsi qu'aux défis de la chaîne d'approvisionnement et de main-d'œuvre", ont indiqué les analystes de Schwab.

"Sans compter les inquiétudes qui semblent refaire surface concernant la récente augmentation des infections au COVID-19 dans le monde", ont-ils ajouté.

Les investisseurs se demandent aussi si la Fed ne va pas être forcée d'accélérer le calendrier de sa première hausse des taux d'intérêt.

Le président de la Fed de New York, John Williams a reconnu jeudi 18 novembre que l'inflation était "répandue", ont également souligné les analystes de Wells Fargo.

Au rang des indicateurs du jour, le département du Travail a publié des demandes hebdomadaires d'allocation chômage toujours au plus bas depuis la pandémie.

À 268.000, elles ont diminué de seulement 1.000 et sont supérieures aux attentes mais c'est tout de même "le plus bas niveau depuis le 14 mars 2020", juste avant le déclenchement de l'épidémie et des confinements aux États-Unis, a relevé Patrick O'Hare de Briefing.com.

Un indicateur favorable est aussi venu de la région de Philadelphie où l'activité manufacturière a rebondi en novembre plus fortement que prévu, se hissant même à son plus haut niveau depuis avril (39 points contre 22 attendus), selon les données de la Fed régionale.

Nvidia et Macy's en vedette

Parmi les nouvelles de sociétés, le fabricant de semi-conducteurs et de cartes graphiques Nvidia (+8,25% à 316 USD) a tiré l'enthousiasme du Nasdaq. Le groupe a été salué pour ses résultats trimestriels meilleurs que prévu, en pleine pénurie de puces, ce qui a fait grimper ses prix de vente.

Nvidia a affiché au troisième trimestre un chiffre d'affaires de 7,1 milliards d'USD contre 6,81 milliards prévus, dont 3,22 milliards dans les jeux vidéo.

Cisco au contraire a plongé de 5,51% alors que le spécialiste des équipements de réseaux informatiques a divulgué des perspectives de croissance décevantes avec des difficultés d'accès aux composants.

Les chaînes de grands magasins et d'habillement Macy's (+21,17%) et Kohl's (+10,62%) ont connu une résurrection après avoir surpris les analystes par le bond de leurs ventes et leurs bonnes perspectives de fin d'année dans un contexte de dynamisme du consommateur américain.

"Présumé être au bord de l'extinction après la fermeture des magasins physiques pendant la pandémie dans tout le pays au début de 2020, Macy's et d'autres grands magasins connaissent un renouveau étonnant cette année alors que les acheteurs reviennent en nombre dans les centres commerciaux", a souligné Patrick O'Hare de Briefing.com.

Les titres cotés à Wall Street du géant chinois de la distribution en ligne Alibaba ont chuté de 11,13%. Le groupe a annoncé un bénéfice trimestriel en baisse de 81%, plombé par le durcissement réglementaire en Chine qui ébranle les géants de la tech.

Une commande à Pfizer par le gouvernement américain à Pfizer, de 10 millions de traitements de sa pilule anti-COVID pour 5,29 milliards d'USD a profité au titre du fabricant de vaccin (+1,06% à 51,41 USD).

Les investisseurs ont applaudi à la stratégie de la chaîne de drugstores et pharmacies CVS (+2,81%) qui va fermer 900 de ses magasins aux États-Unis, soit 10% de ses enseignes d'ici trois ans.

Introduit en trombe à Wall Street il y a deux semaines, Rivian, le constructeur de véhicules électriques naissant, a sévèrement dégonflé de 15,53% à 123 USD. Reflet de l'appétit vorace des investisseurs pour le secteur des transports sans émission, le titre avait grimpé jusqu'à 172 USD huit jours après son entrée en Bourse à 78 USD.

Sur le marché obligataire, les taux sur les bons du Trésor à dix ans étaient stables à 1,58%.


AFP/VNA/CVN

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