Quand le vélo devient sport de riche

Le nombre de Vietnamiens passionnés de vélo ne cesse de croître. Et certains n’hésitent pas à casser la tirelire pour s’offrir une machine de rêve.

Les passionnés de la petite reine sont de plus en plus nombreux au Vietnam, notamment dans les grandes villes. Avec le vélo, les gens retrouvent l'indépendance qu'ils ont avec la voiture sans avoir les inconvénients de la circulation : ils font de l'exercice, ils respirent et retrouvent un sentiment de liberté.

Les clubs de cyclisme fleurissent un peu partout.

Grosso modo, on peut dire qu’il existe trois catégories de vélos. D’abord, le VTT, reconnaissable à sa solide charpente, ses trois plateaux, ses pneus larges qui conviennent aux terrains accidentés. Ensuite, le vélo de course aux pneus fins, pour les longues balades sur le macadam. Enfin, le vélo touring, intermédiaire entre les deux précédents, idéal pour les randonnées de plusieurs jours avec des sacoches.

Vélo de pro pour
balades récréatives

Pour avoir un bon vélo, comptez de 500 à 1.000 dollars. «Avec 10 à 20 millions de dôngs, vous pouvez sans souci aller de Hô Chi Minh-Ville à Dà Lat, ou faire le tour du delta du Mékong», confirme Mme Chu Phùng, membre du forum Vong Vong Sai Gon.

Au Vietnam, dans les grandes villes, il est fréquent de voir des cyclotouristes d’un niveau modeste - moins de 100 km par semaine - roulant sur des vélos de plusieurs milliers de dollars. «Si vous êtes un connaisseur, optez pour l’achat d’un vélo en pièces détachées, conseille Nguyên Huu Vân, 50 ans d’expérience dans le vélo. Par exemple, deux roues d’un kilo chacune au prix de 1.000 dollars (plus de 20 millions de dôngs), un cadre de 2.000 à 4.000 dollars. Au final, vous aurez un vélo haut de gamme». Un vélo haut de gamme certes, mais pour quel usage ? Dans l’immense majorité des cas, certainement pas pour du cyclisme sportif ou élite. Certains même n’hésitent pas à débourser 200-400 millions de dôngs pour un vélo de compétition en carbone, alors qu’ils ne sont que de modestes «cyclistes récréatifs».

Payer un objet aussi simple le prix d'une moto qui est mille fois plus technique, cela en vaut-il vraiment la peine ? En compétition, même les meilleurs élites amateurs roulent rarement sur du haut de gamme. Mettre 6.000 dollars dans un vélo pour gagner trois kilos par rapport à une machine de moyenne gamme, alors que le cycliste lui-même est grassouillet et pourrait facilement perdre 5 kilos avec un style de pédalage plus sportif, c’est assez comique, vous ne trouvez pas ?

Quê Anh/CVN

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