Prime du Têt pour le personnel de maison

Offrir un mois de salaire en guise de prime du Têt aux employées de maison est une tendance actuelle chez les familles vietnamiennes. Histoires à Hô Chi Minh-Ville.


À l'approche du Têt, chaque famille a ses préoccupations, dont les primes pour la femme de ménage. "Le salaire mensuel de notre aide-ménagère est de 3 millions de dôngs. Je lui ai donné 500.000 dôngs pour le Nouvel An. Pour le Têt traditionnel, j'envisage de lui donner un mois de salaire, des gourmandises, outre des étrennes. C'est vraiment une lourde charge, d'autant plus que la situation économique cette année est plus difficile". C'est ce que déplore un certain «Zippo» sur un forum.

Actuellement, les aides ménagères sont nombreuses, mais il n'est pas facile du tout d’en trouver une à qui l’on puisse faire totalement confiance.

Un mois de salaire, c'est en général la prime accordée à ce genre de personnel à Hô Chi Minh-Ville. Pham Quynh Huong, domiciliée dans la rue Cách Mang Tháng Tám, arrondissement de Tân Bình, emploie trois femmes à la maison, dont deux qui vivent sur place et la troisième qui travaille à l'heure. "Pour ce Têt, je donnerai à chacune un mois de salaire - soit de 2,5 à 3 millions de dôngs, plus des vêtements, des confiseries... L'aide-soignante qui s’occupe de ma grand-mère maternelle depuis dix ans recevra un peu plus", explique-t-elle.
De fait, les revenus des aides ménagères sont supérieurs à celui des ouvriers, et vont même bien au-delà du salaire minimum garanti pour chaque région du pays. "Mais non, un mois de salaire, c'est trop. Même moi, je n'ai pas de prime cette année à cause de la conjoncture économique défavorable. Je compte donc lui donner 500.000 dôngs et quelques cadeaux", s’étonne une fonctionnaire de Hô Chi Minh-Ville.

À l'approche du Têt, chaque famille a ses préoccupations, dont les primes pour la femme de ménage. 


Cette année, bien que ses affaires soient moins bonnes que les années précédentes, Cô Van Quang, de la rue Vo Van Tân dans le 3e arrondissement, prévoit de donner un mois de salaire à son employée de maison, soit 3,5 millions de dôngs, outre des présents comme de la sauce de poisson, des bonbons, des vêtements... pour ses enfants à la campagne .
"Actuellement, les aides ménagères sont nombreuses, mais il n'est pas facile du tout d’en trouver une à qui l’on puisse faire totalement confiance. Je considère donc la prime du Têt comme une reconnaissance de sa probité", explique-t-il.

Huy Hoàng/CVN

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