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Vallourec
Pas de plan social en préparation en France, un "plan d'action" prévu en Allemagne

Le fabricant de tubes Vallourec a "formellement" démenti mercredi 28 novembre préparer un plan social de grande ampleur en France, mais a confirmé travailler sur un "plan d'action" pour améliorer la compétitivité de ses activités en Allemagne.

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Vallourec "confirme travailler à la définition d'un plan d'actions visant à renforcer la compétitivité (de ses) activités" dans le pays.
Photo: AFP/VNA/CVN

Le groupe réagissait à des informations du magazine Challenges, qui a affirmé plus tôt dans la journée sur son site internet que Vallourec préparait pour 2019 un "vaste plan social" en France et en Allemagne. Vallourec "dément formellement l'information selon laquelle il préparerait un plan social de grande ampleur pour la France", a indiqué Vallourec dans un communiqué. Le groupe a ajouté que le plan en cours à l'atelier chaudières du site de Saint-Saulve (Nord) s'achèverait fin décembre 2018.

S'agissant de l'Allemagne, Vallourec "confirme travailler à la définition d'un plan d'actions visant à renforcer la compétitivité (de ses) activités" dans le pays. Ce plan sera soumis "le moment venu" à la consultation et à la négociation d'un accord avec les syndicats, a précisé le groupe. Challenges avait affirmé, sans mentionner de source, qu'un plan social était en préparation concernant 1.800 emplois sur trois sites français et le site de Dusseldorf en Allemagne. Avant le démenti de Vallourec, le président des Hauts-de-France, Xavier Bertrand (ex-LR), a alors interpellé le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, en tweetant: "Monsieur le Ministre, l'État est actionnaire de @Vallourec via @Bpifrance: nous demandons des explications immédiatement".

Bruno Le Maire lui a répondu: "je suis tout aussi soucieux de l'emploi que vous! @Vallourec a démenti cette information donc cela ne sert à rien de la propager. Dans toutes nos régions, je me bats pour notre industrie. Battons-nous ensemble!", sur son compte Twitter. Interrogé par l'AFP, Jorge Da Costa, délégué CFDT, s'était dit "très surpris" de ce qu'annonçait l'article de Challenges qui avait "vraiment inquiété" côté France. Il a pris acte du démenti de Vallourec qui "rassure" et a dit rester "confiant". M. Da Costa a dit avoir reçu lui aussi l'assurance qu'il n'y avait "rien en préparation en France". Selon lui, les représentants syndicaux voient "très régulièrement la direction".

L'agence de notation S&P's avait abaissé lundi 26 novembre la note de Vallourec, déjà en catégorie spéculative, de B à B-, en raison d'un excédent brut d'exploitation (Ebitda) inférieur aux prévisions. L'agence de notation estimait que "la faiblesse principale de Vallourec venait de ses coûts élevés, notamment de ses actifs en Europe", conduisant à une rentabilité plus faible que celle de ses concurrents. Mardi 27 novembre, Vallourec avait assuré dans un communiqué que sa situation de liquidité était "solide".

Le groupe a indiqué avoir pour objectif en 2019, "une poursuite de la croissance de son activité pour les compagnies pétrolières et gazières" et viser "de nouvelles économies de coûts importantes". À la Bourse de Paris, le titre Vallourec a terminé mercredi 28 novembre en baisse de 1,94% à 2,224 euros, dans un marché à l'équilibre. Le groupe avait annoncé à la mi-novembre une réduction de sa perte nette au troisième trimestre, à 92 millions d'euros, contre 119 millions un an auparavant. Sur les neuf premiers mois, la perte nette a atteint 399 millions d'euros, contre 373 millions l'année précédente.

AFP/VNA/CVN

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