Coupe de la Ligue
Paris triple la mise

Le PSG ne partage pas : déjà champion de France, le club de la capitale, porté par Javier Pastore et sauvé par Angel Di Maria, s'est adjugé la Coupe de la Ligue pour la troisième saison d'affilée, en battant logiquement Lille (2-1) en finale, samedi 23 avril au Stade de France.

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La joie de l'Argentin Angel Di Maria après son but contre Lille en finale de la Coupe de la Ligue, le 23 avril au Stade de France.

Et de trois qui font quatre ? Paris est bien parti pour un deuxième quadruplé consécutif, un exploit encore jamais réalisé jusqu'à la saison passée et que l'équipe de Laurent Blanc pourrait banaliser si elle s'adjuge la Coupe de France le 31 mai, face à Marseille, l'autre équipe à avoir remporté trois fois d'affilée la Coupe de la Ligue.

C'était en 2010, 2011 et 2012, et à l'époque, l'OM rivalisait encore parfois avec le PSG naissant de l'ère qatarie débutée à l'été 2011 et qui s'est forgé depuis un palmarès domestique riche de 11 titres (4 titres de champion de France, 3 Coupes de la Ligue, 3 Trophées des champions, 1 Coupe de France).

Mais un monde sépare désormais ces deux clubs, a fortiori alors que Marseille traverse une des pires crises de son histoire, ayant abouti à l'annonce récente de sa mise en vente par Margarita Louis-Dreyfus. Et si les Marseillais rêvent de sauver leur saison cauchemar avec cette finale, Paris ne voudra évidemment pas lui laisser ce plaisir.

Car, outre l'interdiction de perdre tout "clasico", il s'agira pour le PSG aussi de sauver en quelque sorte sa saison, indubitablement marquée par le quatrième échec d'affilée en quart de finale de Ligue des champions, face à Manchester City (2-2, 0-1).

Avec cette nouvelle Coupe de la Ligue dans la vitrine à trophées, la sixième de son histoire (2016, 2015, 2014, 2008, 1998, 1995), Paris a montré en tout cas qu'il s'évertue à aller de l'avant malgré l'énorme déception subie il y a dix jours à peine. Ne serait-ce que pour maintenir son hégémonie.

Verratti a rejoué

Pour cela, il s'est appuyé sur un Javier Pastore virevoltant, élégant, efficace. En un mot, renaissant. Sa performance majuscule a été récompensée par l'ouverture du score à la 40e minute, une volée à l'entrée de la surface après un corner, que Vincent Enyeama, manifestement gêné par Layvin Kurzawa en position de hors-jeu, n'a pu arrêter.

L'Argentin, dans tous les bons coups d'une première période à l'avantage des Parisiens, pensait avoir fait le plus dur, mais Paris s'est inexplicablement désagrégé au retour des vestiaires, à l'image de son mur percé par le coup franc égalisateur de Djibril Sidibé (49e).

Le doute avait alors changé de camp et on ne sentait plus vraiment Paris dans son match, comme Rabiot en donnait la preuve en se faisant exclure après un deuxième carton jaune récolté (69e).

En infériorité numérique, face à l'urgence de la situation, le PSG a fini par se ressaisir et a été aidé par Adama Soumaoro, qui ratait sa tête, laissant un boulevard à Angel Di Maria pour tromper Enyeama, vainement sorti à sa rencontre (75e).

L'Argentin offrait ainsi un nouveau titre à Paris, pas forcément celui pour lequel il a été acheté 63 millions d'euros, mais qui ramène tout de même quelques sourires, comme celui de Marco Verratti, si heureux de rejouer un quart d'heure après deux mois à traiter une pubalgie, dans une fin de saison où d'autres échecs auraient été très mal accueillis jusqu'au Qatar.

Il reste à présent à finir le travail fin mai face à Marseille.

AFP/VNA/CVN

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