Paranormal, une série égyptienne qui veut conquérir le monde

Momies tueuses, maison hantée, effets spéciaux glaçants et musique angoissante, la série Paranormal lancée sur Netflix espère conquérir un public international au-delà du monde arabe et redonner sa gloire d'antan à l'industrie de l'audiovisuel égyptien.

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Une photo de Netflix obtenue le 9 novembre montre les acteurs Razane Jammal (à gauche) et Ahmed Amin au cours d'une scène de la série télévisée arabe Paranormal.

Estampillée production "à suspens", la série Paranormal est basée sur les bestsellers d'Ahmed Khaled Tawfik, auteur égyptien de nombreux romans d'horreur, de science-fiction et des thrillers médicaux qui l'ont rendu très populaire parmi les jeunes dans son pays et le monde arabe.

Elle a été mise en ligne la semaine dernière dans neuf langues, dont l'arabe. Au total, elle vise les audiences de 190 pays.

"Avec un public aussi large, il était logique que nous participions à ce projet", a expliqué Ahmed Sharkawi, le responsable du contenu en arabe et pour l'Afrique pour Netflix.

La série de six épisodes, qui se déroule dans les années 1960, suit les aventures de l'hématologue Refaat Ismail, interprété par l'acteur Ahmed Amin, qui est confronté à des phénomènes paranormaux.

Avec son acolyte écossaise, la scientifique Maggie Mackillop, interprétée par l'actrice libano-britannique Razane Jammal, ils entreprennent de résoudre les mystères à travers les rues du Caire, dans des temples pharaoniques ou encore dans le désert libyen.

"Nous nous réjouissons que les fans puissent voir leurs personnages préférés -- monstres et fantômes -- prendre vie. Et ceux qui n'ont pas lu les romans, vont découvrir une forme différente de fiction", poursuit M. Sharkawi.

L'Égypte, productrice historique de films et séries télévisées, a longtemps bénéficié à travers ce biais culturel d'une grande influence dans le monde arabe, une influence qui a toutefois décliné ces dernières années.

"Nous voulions créer du contenu de haute qualité sans perdre le caractère égyptien", a expliqué le réalisateur de la série Amr Salama, connu pour des films qui ont été distingués dans plusieurs festivals internationaux.

"Nous ne voulions pas faire une série américaine doublée en arabe. Même avec les effets spéciaux, les mythes et les histoires effrayantes, nous voulions que cela soit authentiquement égyptien", a-t-il ajouté.

AFP/VNA/CVN

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