Omicron, largement majoritaire aux États-Unis, continue de déferler sur le monde

Le variant Omicron est désormais largement dominant aux États-Unis, selon les autorités sanitaires américaines, dernière illustration en date de la progression fulgurante de cette souche du COVID-19, qui suscite avertissements et restrictions dans le monde entier.

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Des personnes font la queue à Time Square pour se faire dépister au COVID-19, le 20 décembre à New York.

Environ 73% des nouvelles infections aux États-Unis sont venues la semaine dernière du nouveau variant, contre seulement 12,6% la semaine passée, une explosion qui a vu de nombreux États américains pointer bien au-dessus des 90% de cas Omicron.

Le président Joe Biden, en contact voilà trois jours avec un membre de son équipe testé positif lundi 20 décembre, a lui reçu un test négatif et doit prendre la parole mardi face à cette vague hivernale qui s'annonce brutale. Il n'envisage pas de "confinement" aux États-Unis pour le moment, selon sa porte-parole.

Mais des frontières se ferment, certains pays se reconfinent, d'autres annulent les fêtes de fin d'année face à Omicron, détecté pour la première fois en novembre en Afrique australe.

"Nous devons attendre et recueillir plus d'informations jusqu'à ce que nous comprenions le comportement réel" de ce variant, a prévenu lundi 20 décembre le patron de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Dans l'intervalle, "un événement annulé vaut mieux qu'une vie de moins", a-t-il martelé.

"Si nous voulons mettre fin à la pandémie dans l'année qui vient, nous devons mettre fin à l'iniquité (vaccinale) en veillant à ce que 70% de la population de chaque pays soit vaccinée" d'ici à mi-2022, a-t-il ajouté.

Annulations et reports

Douze personnes contaminées par Omicron sont mortes et 104 hospitalisées au Royaume-Uni, a par ailleurs déclaré lundi le vice-Premier ministre britannique Dominic Raab.

"Si nous observons Omicron, ce que nous savons, c'est que ça se répand très rapidement", a constaté M. Raab.

Le Premier ministre, Boris Johnson, a averti qu'il "n'hésiterait pas" à durcir les restrictions sanitaires, sans pour autant procéder au tour de vis réclamé par certains.

En attendant, le maire travailliste de Londres, Sadiq Khan, a annoncé lundi 20 décembre l'annulation des festivités prévues dans sa ville pour le Nouvel An.

À cause d'Omicron, le Forum économique mondial, qui devait se réunir du 17 au 21 janvier à Davos (Suisse), a été reporté.

Aux Pays-Bas, tous les magasins non essentiels, restaurants, bars, cinémas, musées et théâtres sont fermés depuis dimanche et jusqu'au 14 janvier, et les écoles au moins jusqu'au 9 janvier.

Le Maroc a interdit lundi toutes les célébrations du Nouvel An et l'Allemagne s'apprête à suivre un chemin similaire, en fermant toutes les discothèques et en réduisant les contacts entre particuliers y compris les vaccinés, selon un projet consulté par l'AFP.

Vaccins pour les 5-11 ans

En Europe, le vaccin de Novavax est devenu le cinquième approuvé par la Commission européenne. Il utilise une technologie plus classique que celles employées pour les vaccins précédemment autorisés, ce qui pourrait selon cette firme américaine réduire le scepticisme parmi les non-vaccinés.

"Puisse-t-il être un solide encouragement pour les non-vaccinés ou ceux qui n'ont pas fait leur rappel !", a salué Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, qui avait conclu un contrat anticipé pour 200 millions de doses.

En Belgique, le gouvernement vient d'approuver la vaccination des enfants de 5 à 11 ans, gratuite et volontaire avec l'accord des parents, avec "une version pédiatrique du vaccin Pfizer/BioNTech" et les premières invitations seront lancées fin décembre.

Plusieurs pays européens, dont le Danemark, l'Autriche, la Grèce, l'Espagne et le Portugal, ont déjà approuvé la vaccination infantile. En France, les autorités sanitaires ont donné lundi 20 décembre leur feu vert et le gouvernement espère la proposer mercredi 22 décembre.

Au Brésil, les personnes majeures immunodéprimées pourront recevoir une quatrième dose de vaccin contre le COVID, quatre mois après la troisième, a annoncé le ministère de la Santé.

Faux pass en France

Israël refuse depuis dimanche 19 décembre que ses citoyens se rendent dans plusieurs pays européens, parmi lesquels la France.

La Colombie, le Togo et le Panama ont annoncé leurs premiers cas d'Omicron, pour le Panama un homme ayant voyagé en Afrique du Sud.

La mobilisation contre les mesures anti-Covid se poursuit par ailleurs. En France, quelque 182.000 faux pass sanitaires ont été générés depuis l'été, selon le gouvernement, qui intensifie les contrôles.

Ce pays est confronté à un niveau élevé de contamination, avec quelque 50.000 nouveaux cas quotidiens, et le nombre des malades du COVID en soins critiques était au plus haut depuis mai (plus de 3.000).

La pandémie a fait au moins 5,35 millions de morts dans le monde depuis que le bureau de l'OMS en Chine a fait état de l'apparition de la maladie fin décembre 2019, selon un bilan établi par l'AFP lundi 20 décembre.

AFP/VNA/CVN

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