Nucléaire iranien: les 28 à Sofia pour opposer un front uni à Trump

Les dirigeants des pays européens se retrouvent mercredi soir 16 mai à Sofia pour peaufiner une réponse collective de l'UE aux États-Unis, après les décisions fracassantes de Donald Trump sur le nucléaire iranien et le commerce international.

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Le président du Conseil européen, Donald Tusk, à Sarajevo le 26 avril.

Les leaders des pays européens ont aussi prévu d'aborder le bain de sang dans la bande de Gaza, où des dizaines de Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens depuis l'inauguration lundi 14 mai de l'ambassade des États-Unis à Jérusalem.

"Nous allons réfléchir aux récents développements internationaux, en particulier après les annonces du président Trump sur l'Iran et le commerce, et aussi sur les événements plus récents et dramatiques à Gaza", a écrit le président du Conseil européen, Donald Tusk, dans sa lettre d'invitation aux dirigeants des 28.

Le "dîner de travail" des 28 à Sofia, mercredi 16 mai, est le prélude à un sommet prévu le lendemain avec leurs homologues de six pays des Balkans (Albanie, Bosnie-Herzégovine, Serbie, Monténégro, Macédoine et Kosovo) pour raffermir les liens avec cette région où la Russie tente d'étendre son influence.

"C'est la première fois depuis 15 ans que l'UE rencontre ses partenaires de la région sous ce format", a souligné une source européenne, tout en précisant qu'il ne serait pas question d'élargissement jeudi 17 mai.

"Test de souveraineté"

Cette rencontre risque toutefois d'être éclipsée par les débats sur la relation transatlantique. Les participants du dîner de mercredi 16 mai seront en effet probablement interrogés par la presse sur leurs discussions, même si aucune décision concrète n'est prévue.

Les 28 vont surtout chercher à afficher une unité sans faille face aux défis américains, notamment celui du retrait de l'accord sur le nucléaire iranien. "J'aimerais que notre débat reconfirme sans aucune ambiguïté qu'aussi longtemps que l'Iran respecte les dispositions de l'accord, l'UE le respectera aussi", a indiqué M. Tusk.

Le dirigeant polonais a demandé aux trois pays européens (E3) signataires de l'accord avec l'Iran (France, Royaume-Uni, Allemagne) de partager leur évaluation de la situation mercredi soir, au lendemain d'une réunion à Bruxelles avec le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Zarif.

Les Européens veulent sauver l'accord avec l'Iran et protéger les intérêts économiques européens liés à la reprise des échanges commerciaux avec l'Iran. "C'est vraiment un test de souveraineté important", insiste une source diplomatique, l'UE devant montrer qu'elle est capable d'"assurer la continuité" d'un accord.

AFP/VNA/CVN

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