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>>Binh Duong : dialogue entre autorités locales et habitants sur la nouvelle normalité
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| Des ouvriers de la Compagnie par actions d'habillement de Binh Duong. |
| Photo : VNA/CVN |
2021 a été une année remplie de difficultés pour de nombreuses familles, notamment celle de Trân Duy Khanh, 25 ans, de la province de Cà Mau, ouvrier de la société de Long Yi dans la zone industrielle de My Phuoc, province de Binh Duong. Quand l’épidémie a éclaté en juillet, Binh Duong a mis en place une stricte distanciation sociale. Le quartier de Thoi Hoa où séjourne la famille de Khanh, a gravement été touché par l’épidémie. En outre, M. Khanh avait dû rester chez lui car sa femme venait d’accoucher.
À la fin de septembre, lorsque les ouvriers sont retournés à l'usine, M. Khanh a contracté pour sa part le COVID-19. "J'ai ainsi dû séjourner dans un motel pendant près de cinq mois sans aucun revenu. J'ai emprunté de l’argent à la famille et les amis pour tenir avant de pouvoir reprendre le travail. Tout ce que je veux c’est un emploi stable pour pouvoir nourrir ma famille. Maintenant, je gagne 6 millions de dôngs par mois", a exprimé M. Khanh.
''Je ne pourrai pas retourner chez moi à l’occasion du Nouven An lunaire (Têt) du Tigre. Ma société a également annoncé que nous n’aurions qu’une semaine de congé. Donc si je rentre chez moi, je serai mis en quarantaine. Ça n’a pas de sens, rester à Binh Duong est la meilleure chose à faire", a-t-il affirmé.
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| Remise des cadeaux aux travailleurs à Binh Duong. |
| Photo : CD/CVN |
De son côté, Bùi Van Biên (33 ans, de la province de Hoa Binh, travaillant dans la zone industrielle de Rach Bap) raconte qu'il vient de guérir du COVID-19. "Quand j’ai été testé positif au COVID-19 j'ai dû louer une chambre près de l'entreprise pendant 14 jours. Avant cela, je suis resté plus de trois mois sans emploi à cause de la distanciation sociale. Ma femme et mes enfants ont eux aussi été infectés. Ce mois-ci, nous avons à peine de quoi payer le logement et à manger, nous avons dû emprunter de l’argent pour pouvoir payer les frais de scolarité des enfants".
Selon M. Biên, il est difficile de rentrer chez soi en cette fin d’année. Sa famille a donc décidé de rester à Binh Duong pour célébrer le Têt traditionnel. Il veut en profiter pour gagner plus d’argent.
Luu Thê Thuân, chef du Service de propagande de la Fédération du travail de Binh Duong, a déclaré que le syndicat est en train de mettre en œuvre des programmes de soutien aux travailleurs en cette fin d’année. Actuellement, les syndicats à tous les niveaux ont distribué 110.000 "sacs de sécurité" aux travailleurs (200.000 dôngs par personne). Selon le plan, le programme soutien aux 150.000 ouvriers en difficulté. En outre, la Fédération provinciale du travail soutient également ses membres infectés au COVID-19 et travailleurs à l'occasion du Nouvel An lunaire.
Thao Nguyên/CVN