Nokia veut supprimer près de 600 emplois de plus en France d'ici 2019

Le géant finlandais des équipements télécoms Nokia a annoncé mercredi 6 septembre la suppression de 597 emplois supplémentaires en France d'ici 2019, un projet jugé "inacceptable" par les syndicats qui ont déploré "plus de 1.000 disparitions d'emplois" réalisées ou annoncées dans l'Hexagone depuis le rachat d'Alcatel-Lucent en 2016.

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Nokia prévoit la suppression de 579 emplois en France d'ici 2019 dans ses filiales Alcatel Lucent International et Nokia Solutions and Networks.
Photo : AFP/VNA/CVN

Les suppressions d'emplois en France de Nokia sont prévues sur deux ans, en 2018 et 2019, dans les filiales Alcatel Lucent International et Nokia Solutions and Networks (NSN), sur un effectif total de 4.200 personnes dans ces deux sociétés, a déclaré à l'AFP une porte-parole de la direction. Elles affecteront les fonctions centrales et support de ces filiales basées au campus de Paris-Saclay (Essonne) et à Lannion (Côtes-d'Armor), tandis que les fonctions recherche-développement ne seront "pas concernées", a-t-elle précisé.

La répartition des coupes entre Paris-Saclay et Lannion "n'est pas encore décidée à ce stade" et le plan sera présenté le 18 septembre aux instances représentatives du personnel de ces deux filiales, a-t-elle ajouté.

Les deux autres filiales du groupe en France, Alcatel-Lucent Submarine Networks (câbles sous-marins) et RFS (radiofréquences) ne sont pas concernées par ce "projet d'évolution", justifié par le plan de la maison mère de dégager 1,2 milliard d'euros d'économies d'ici 2018, selon la porte-parole.

Les effectifs actuels des quatre filiales du groupe dans le pays s'élèvent à 5.260 salariés.

Selon l'intersyndicale, les 597 emplois voués à disparaître représentent "30% des emplois hors recherche et développement".

"Ces emplois vont être délocalisés dans des pays à bas coûts, l'Europe de l'Est essentiellement", selon la CGT.

Le groupe en difficulté chronique a choisi de repositionner la France en pôle d'excellence en matière de recherche-développement sur trois technologies clé : la 5G, la cybersécurité et l'internet des objets, a rappelé la porte-parole de la direction.

AFP/VNA/CVN

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