Nigeria: un immeuble s'effondre à Lagos, des écoliers pris au piège

Un immeuble de quatre étages abritant une école s'est effondré mercredi 13 mars à Lagos Island, un quartier populaire de la capitale économique nigériane, faisant de nombreuses victimes, dont des enfants pris au piège dans les décombres.

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Lieux du site de l'immeuble effondré, le 13 mars à Lagos (Nigeria).
Photo: AFP/VNA/CVN

 

Une marée humaine entourait les lieux de l'accident près du marché Itafaji, pendant que les secours - Croix-Rouge nigériane et Agence nationale de secours (Nema) - tentaient de dégager des victimes, a constaté un journaliste de l'AFP sur place.

Le dernier étage de l'immeuble abritait une école maternelle et primaire, mais il était encore difficile dans l'immédiat d'établir un bilan des personnes blessées ou décédées, une grande confusion régnant sur place.

"Nous essayons toujours de savoir combien de personnes sont piégées à l'intérieur", a déclaré un officier de police, Seun Ariwyo, estimant qu'elle sont probablement "très nombreuses".

"Au moins 20 (personnes) ont déjà été sorties", a-t-il ajouté sans pouvoir dire si elles étaient vivantes. Au moins un enfant a été évacué mort des décombres, a constaté l'AFP.

Derin, un jeune du quartier ayant participé aux opérations de sauvetage sur le toit de l'immeuble, a affirmé qu'"au moins dix enfants" étaient encore piégés dans les décombres à la mi-journée, "apparemment en vie".

Des secouristes sur le site de l'immeuble effondré le 13 mars à Lagos, au Nigeria.
Photo: AFP/VNA/CVN

L'effondrement s'est produit peu avant 10h00 du matin, selon Olamide Nuzbah, un habitant du voisinage qui a assisté au drame: "On était dehors en train de fumer quand on a vu l'immeuble +tomber+", a-t-il témoigné.

Dans la foule, des parents en pleurs criaient et pleuraient, implorant qu'on sauve leurs enfants. "S'il vous plaît, sauvez mon enfant, sauvez mon enfant", hurlait une femme en sanglots dont la fille de sept ans était coincée dans les décombres tandis que des badauds tentaient de la consoler.

Masques à oxygène

Un bulldozer tentait en début d'après-midi de dégager des gravats pour faciliter le passage des secouristes. Passant par le toit du bâtiment, ces derniers tentaient d'atteindre les étages inférieurs, engagés dans une course contre la montre pour sauver les survivants.

Certains responsables des urgences, sous-équipés, demandaient aux volontaires d'apporter des masques à oxygène depuis un hôpital voisin pour permettre aux personnes piégées à l'intérieur de respirer.

Plusieurs enfants étaient évacués au compte-goutte. L'AFP a pu constater que l'un d'entre eux était déjà mort, tandis qu'un autre très jeune garçon, inconscient, était en sang, gravement blessé à la tête.

Les habitants se sont mobilisés pour apporter des sachets d'eau et des casques aux sauveteurs couverts de poussière, visiblement en très grande difficulté, qui sortaient aussi des décombres des sacs à dos, des jouets et des vêtements appartenant aux écoliers.


AFP/VNA/CVN

 

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