Menaces d'attentats : le commando de femmes mis en examen et écroué

Les trois femmes soupçonnées d'avoir voulu commettre un attentat en France, téléguidé depuis la zone irako-syrienne via internet, ont été mises en examen lundi soir 12 septembre à Paris par des magistrats antiterroristes et écrouées.

>>Les États-Unis confirment avoir tué le numéro deux de l'EI, Al-Adnani

>>Syrie : trois soldats turcs tués dans une attaque de l'EI

Une femme, la tête recouverte d'une couverture, est emmenée par les policiers le 8 septembre à Boussy-Saint-Antoine

Elles ont été mises en examen pour association de malfaiteurs terroriste en vue de commettre des crimes d'atteintes aux personnes, a annoncé le parquet de Paris.

Inès Madani, 19 ans et Sarah Hervouët, 23 ans, ont en outre été mises en examen du chef de tentative d'assassinat sur personnes dépositaires de l'autorité publique en relation avec une entreprise terroriste et Amel Sakaou, 39 ans, pour complicité de ce crime.

Mohamed Lamine Aberouz, 22 ans, compagnon de Sarah Hervouët, a lui été mis en examen pour non dénonciation d'un crime terroriste.

Les quatre personnes ont toutes été incarcérées, mais Inès Madani a sollicité un délai pour préparer sa défense dans le cadre d'un débat différé sur sa détention provisoire.

Les trois femmes avaient été interpellées jeudi soir dans l'Essonne par les policiers lancés à leur recherche après la découverte quelques jours plus tôt, en plein cœur de Paris, d'une voiture chargée de bonbonnes de gaz.

Dans une enquête distincte, un adolescent radicalisé de quinze ans, arrêté samedi dans le XIIe arrondissement de Paris, a lui aussi été mis en examen lundi 12 septembre pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et écroué.

Selon une source proche de l'enquête, le mineur avait fait état sur la messagerie cryptée Telegram "d'un passage à l'acte avec une arme blanche", mettant en alerte samedi 10 septembre les services de sécurité sur plusieurs sites sensibles à Paris.

Les enquêteurs entrevoient un point commun entre ces deux dossiers : les contacts entretenus sur internet par ces femmes et par ce mineur avec Rachid Kassim, 29 ans, un jihadiste français qui téléguide ses émules via Telegram, probablement depuis la zone irako-syrienne.

Ce réseau de messagerie crypté est considéré aujourd'hui comme l'un des moyens de communication préférés des jihadistes.

Selon les enquêteurs, Rachid Kassim aurait inspiré, de manière plus ou moins directe, les attaques de Magnanville (Yvelines), où Larossi Abballa a tué un policier et sa compagne le 13 juin, et de Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), où Adel Kermiche et Abdel Malik Petitjean ont tué un prêtre dans une église le 26 juillet.

AFP/VNA/CVN

Rédactrice en chef : Nguyễn Hồng Nga

Adresse : 79, rue Ly Thuong Kiêt, Hanoï, Vietnam.

Permis de publication : 25/GP-BTTTT

Tél : (+84) 24 38 25 20 96

E-mail : courrier@vnanet.vn, courrier.cvn@gmail.com

back to top