Masters 1000 de Paris : Djokovic prend sa revanche sur Medvedev

Deux mois après son rêve de Grand Chelem brisé à l'US Open par Daniil Medvedev, Novak Djokovic a pris sa revanche sur le Russe, qu'il a renversé 4-6, 6-3, 6-3 pour s'offrir un sixième titre record au Masters 1000 de Paris, dimanche 7 novembre.

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Le Serbe Novak Djokovic pose avec son trophée après avoir remporté le Masters 1000 de Paris, en battant en finale le Russe Daniil Medvedev, tenant du titre (4-6, 6-3, 6-3), le 7 novembre à l'AccorHotels Arena.
Photo : AFP/VNA/CVN

Sa victoire a fait bondir de joie Stefan, son fils de sept ans grimpé sur le rebord de la tribune, et qu'il est venu embrasser à peine le match terminé, comme sa fille Tara, quatre ans et les cheveux minutieusement tressés comme ceux de sa mère Jelena.

"C'est très spécial, c'est la première fois que mes deux enfants ensemble regardent un de mes matches, c'est une très belle sensation", a-t-il expliqué en français, même intimidé par le niveau de Medvedev qui venait de s'exprimer ("Ohlala, quel niveau de français magnifique !").

Après un été de désillusion, du podium olympique manqué à Tokyo (4e après deux défaites, en demi-finales et dans le match pour la médaille de bronze), à la finale de l'US Open perdue, dernière marche vers un rarissime Grand Chelem, Djokovic ne pouvait pas mieux rebondir : non seulement le Serbe de 34 ans s'est imposé dès son tournoi de reprise, mais en plus aux dépens de son tombeur à New York.

Masters et Coupe Davis

Djokovic couronne aussi de la plus belle des manières la semaine qui l'a vu s'emparer d'un nouveau record de l'histoire du tennis : celui du nombre de saisons terminées sur le trône de N°1 mondial.

Depuis sa qualification pour la finale la veille, "Nole" est assuré d'y parvenir pour la septième fois de sa carrière. Mieux que Pete Sampras, avec lequel il était jusque-là à égalité. Mieux aussi que ses deux grands rivaux, Roger Federer et Rafael Nadal (5).

Au passage, il est aussi désormais le seul détenteur du record de titres en Masters 1000, la deuxième catégorie de tournois la plus importante après les Grand Chelem, créée en 1990, avec un 37e trophée. Nadal, presque hors circuit depuis Roland-Garros (2 matches joués en août), en compte 36.

Il s'agit de son cinquième titre en 2021, après l'Open d'Australie, Roland-Garros et Wimbledon, et Belgrade. Au total, de son 86e titre. Dans ce domaine, il est encore à distance du haut du panier (109 pour Connors et 103 pour Federer).

Lui reste deux rendez-vous pour finir en beauté 2021 : le Masters de fin de saison dans une semaine (14-21 novembre), organisé pour la première fois à Turin après douze éditions à Londres, et la Coupe Davis avec la Serbie à partir de la semaine suivante (25 novembre-5 décembre), pour la deuxième édition de sa formule revisitée.

Au filet, avec réussite

Le Serbe Novak Djokovic partage sa joie avec ses enfants Stefan et Tara, après avoir remporté le Masters 1000 de Paris, en battant en finale le Russe Daniil Medvedev, tenant du titre (4-6, 6-3, 6-3), le 7 novembre à l'AccorHotels Arena.
Photo : AFP/VNA/CVN

Face à un Medvedev infaillible ou presque dans la première manche (seulement 4 fautes directes contre 16 pour Djokovic), le N°1 mondial a ensuite trouvé la solution pour le déborder : prendre d'assaut le filet - avec une certaine réussite.

Dans le deuxième comme dans le troisième set, il a fait la différence tôt (3-1 et 3-2). C'est notamment à la volée qu'il a empêché le débreak du tenant du trophée parisien quand il a servi pour égaliser à une manche partout, dans un jeu de plus de dix minutes.

Dans le set décisif, même si Medvedev a comblé un de ses deux breaks de retard (de 5-2 à 5-3), il a ensuite permis au N°1 mondial de conclure sur son service, dès sa première occasion.

"J'ai beaucoup souffert", a reconnu Medvedev. "J'ai beaucoup souffert aussi, et à New York aussi", a rappelé Djokovic.

Autant peut-être que ces deux fervents supporters serbes, l'un coiffé d'un chapeau traditionnel, l'autre agrippé à son drapeau les mains jointes dès les tout premiers points.

Ce n'était que la deuxième fois de l'histoire du tournoi parisien que la finale opposait les N°1 et N°2 mondiaux. La première fois remontait à 1990, entre Stefan Edberg et Boris Becker.


AFP/VNA/CVN

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