Ligue 1
Marseille chute d'entrée, Monaco s'impose

Marcelo Bielsa a créé une énorme surprise en annonçant sa démission à l'issue du premier match de Marseille, perdu à domicile face à Caen (1-0 face à Caen), alors que Monaco a renversé Nice (2-1), le 8 août, lors de la première journée de Ligue 1.

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Les joueurs de Caen se congratulent après le but d'Andy Delort contre Marseille, le 8 août au Vélodrome.

De manière symbolique, c'est Angers, un promu, qui s'est emparé de la tête du classement, en allant battre Montpellier (2-0). Cette journée inaugurale avait débuté vendredi par la succès du PSG à Lille (1-0), et doit s'achever le soir du 9 août avec Lyon-Lorient, après Bordeaux-Reims et Toulouse-Saint-Etienne.

Bielsa démissionne
Quel que soit le résultat de ce premier match, sa décision était prise, dès mercredi : Bielsa a annoncé sa démission après la rencontre, justifiant une fois de plus son surnom de "Loco" (fou). "Je viens de démissionner de mon poste de l'Olympique de Marseille", a dit l'Argentin une fois les questions des journalistes terminées, surprenant toute l'assistance. Il a lu à la presse sa lettre de démission au président Vincent Labrune.
Bielsa reproche à la direction d'avoir voulu changer les termes du contrat qu'il était prêt à prolonger jusqu'en 2017. "Je ne peux pas accepter la situation d'instabilité", a-t-il dit.
Il a évoqué une discussion mercredi soir avec le directeur général de l'OM, et l'avocat de la propriétaire du club, Margarita Louis-Dreyfus. "Le club à travers deux personnes m'a communiqué qu'il voulait changer", a expliqué Bielsa.
Auparavant, il y avait eu tout de même un match, lesté d'un double enjeu pour les Marseillais par rapport à la saison dernière : ils s'étaient inclinés dès sa première à domicile (0-2 face à Montpellier), et face à Caen toujours au Vélodrome (3-2 fin février).

L'entraîneur de Marseille Marcelo Bielsa lors d'une conférence de presse, le 6 août à la Commanderie.

Eh bien rebelote ! L'OM démarre par la pire des manière, surpris par une frappe puissante de Delort sous la barre (27e) et par les incroyables maladresses de Batshuayi. Vercoutre a fait quelques beaux arrêts, Mendy a trouvé le poteau (22e), mais l'essentiel est ailleurs: dans le résultat.
Il est vrai que l'OM était orphelin de cadres tels qu'Andre Ayew, Gignac et Payet, et que le duo de revenants Diarra-Diaby, en tribune, n'était pas encore prêt. Mais Bielsa s'était dit satisfait du mercato contrairement à l'été dernier, et son équipe avait brillamment dominé la Juventus Turin (2-0) la semaine dernière. Et en face, c'était Caen...
La saison dernière, Marseille avait débuté par un nul, une défaite puis huit victoires consécutives et un titre honorifique de champion d'automne. Mais avait gardé son "Loco" et sa glacière. Comment le club, à l'actualité toujours bouillante, réagira-t-il à son coup de tonnerre? La sortie à Reims sera particulièrement scrutée.
Monaco se lance
Menée 1-0 dès la 8e minute par le but de Germain, qu'elle a prêté à Nice, l'ASM a su renverser le score et s'imposer grâce à Bernardo Silva (51e) et Kurzawa (64e), qui a mine de rien inscrit son troisième but en trois matches (C1 et L1 confondues). Il faut dire que Monaco a joué toute la seconde période à onze contre dix après l'exclusion du jeune défenseur niçois Boscagli pour deux cartons jaunes.
Et il faut croire aussi que Leonardo Jardim a vu juste : l'entraîneur a procédé à deux changements dès la première période, remplaçant Pasalic par Bernardo Silva (25e) et Dirar, en colère, par El Shaarawy (43e). L'ASM, qui a passé l'obstacle des Young Boys en Ligue des champions, doit affronter Valence en barrages après la réception de Lille.
Angers leader
Plus que la tête du classement, à valeur peu significative, c'est la performance réalisée qui est à souligner pour Angers : le promu s'est imposé à Montpellier, sur des buts en début (Camara, 5e) et fin de partie (Sunu, 79e).
Le MHSC de Rolland Courbis, qui rêve toujours d'attirer Gourcuff, devra vite trouver ses marques au vu du programme relevé qui l'attend (PSG, Saint-Etienne et Monaco parmi ses six prochains rendez-vous). Autre vainqueur, Bastia a surmonté l'ouverture du score juste avant la pause de son ancien joueur, Sio, pour battre Rennes (2-1) grâce à Ayité et Kamano.
Mais la fête corse était quelque peu gâchée par l'éternel enfant terrible de la Ligue 1 : Brandao. L'attaquant brésilien, en bisbilles avec son club mais titulaire, a récolté un carton rouge direct pour une semelle grossière... Nantes aussi figure parmi les équipes à trois points (1-0 contre Guingamp), de manière in extremis, avec un but contre son camp de Sorbon à la 89e minute.
La confrontation de promus entre Troyes et le Gazélec Ajaccio a accouché de l'unique nul de la journée (0-0). Mais les regrets sont corses, avec un penalty raté par Larbi (45e).

AFP/VNA/CVN

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