France
Macron reprend l'initiative après un été calamiteux

Décidé à balayer un été calamiteux et une popularité au plus bas, l'exécutif a voulu montrer mercredi 5 septembre qu'il entendait "tenir" le cap, annonçant la présentation des plans "pauvreté" et "hôpital" mi-septembre et le maintien de la réforme institutionnelle "au plus tard cet hiver".

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Emmanuel Macron s'exprime en Conseil des ministres le 5 septembre.
Photo: AFP/VNA/CVN

De quoi tenter de faire oublier les atermoiements sur le prélèvement de l'impôt à la source, finalement confirmé mardi soir 4 septembre par le Premier ministre Edouard Philippe pour début 2019. Et la démission cinglante du très populaire ministre de la Transistion écologique et solidaire Nicolas Hulot.

Emmanuel Macron présentera lui-même le "plan pauvreté" et le "plan hôpital", respectivement les 13 et 18 septembre, soit deux des principales réformes sociales du quinquennat très attendues par l'aile gauche de la majorité, a annoncé Edouard Philippe à l'issue du séminaire gouvernemental de rentrée.

Initialement prévus avant l'été, ces plans avaient été reportés faute de finalisation des arbitrages, alimentant encore la voix de ceux qui taxent Emmanuel Macron d'être le "président des riches".

Le plan pauvreté portera notamment sur une réforme du RSA, qui devra devenir plus "efficace" pour que "ceux qui bénéficient du dispositif en sortent un jour" et "sortent de la précarité", a précisé le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux.

Mi-juin, Emmanuel Macron s'était emporté contre le "pognon de dingue" que coûtent les aides sociales sans sortir leurs bénéficiaires de la pauvreté, un petite phrase qui avait indigné la gauche et beaucoup inquiété les associations de défense des plus démunis.

"Nous ne toucherons pas aux aides sociales". "Mais pour le RSA, ex-RMI il nous faut retrouver le sens du "I", de l'insertion", a ajouté M. Griveaux.

Quant à la réforme institutionnelle, suspendue avant les vacances en raison de l'affaire Benalla qui a secoué la présidence, Edouard Philippe "espère" la présenter au Parlement en janvier ou du moins "dans la première partie de l'hiver".

Le "plan hôpital" vise lui à une "réorganisation" du système de santé, en "décloisonnant médecine de ville et hôpital" et en améliorant l'accès aux soins, très inégalement réparti sur le territoire où certains départements manquent de médecins.

Ces deux plans s'ajoutent aux quatre autres chantiers sociaux du gouvernement pour la rentrée: la réforme de l'assurance-chômage, le traitement de la dépendance, une vaste réforme des retraites que le gouvernement veut fondre en un régime unique, ainsi que celle de la santé au travail.


AFP/VNA/CVN

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