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Nouvelle-Calédonie
Macron exprime sa "reconnaissance" après la victoire du non à l'indépendance

Emmanuel Macron a dit accueillir la victoire du non à l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie lors du référendum d'autodétermination dimanche 4 octobre "avec un profond sentiment de reconnaissance" et d'"humilité" lors d'une allocution solennelle à l'Élysée.

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Le président Emmanuel Macron s'exprime le 4 octobre sur le scrutin en Nouvelle-Calédonie.
Photo : AFP/VNA/CVN

"Les électeurs se sont exprimés, ils ont majoritairement confirmé leur souhait de maintenir la Nouvelle-Calédonie dans la France. En tant que chef de l'État, j'accueille cette marque de confiance dans la République avec un profond sentiment de reconnaissance. J'accueille également ces résultats avec humilité", a déclaré le président de la République, Emmanuel Macron.

"J'entends la voix de celles et ceux qu'anime la volonté de l'indépendance et je veux leur dire : c'est avec vous, ce n'est qu'ensemble que nous construirons la Nouvelle-Calédonie de demain", a-t-il ajouté, saluant "une participation exceptionnelle" et un "deuxième grand rendez-vous démocratique réussi malgré les conditions plus difficiles" à cause de la pandémie du COVID-19.

Le non à l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie l'a emporté avec 53,26% des voix dimanche 4 octobre lors du deuxième référendum d'autodétermination dans cet archipel stratégique français du Pacifique-Sud.

Le oui à l'indépendance est en progression par rapport au référendum du 4 novembre 2018, où le non l'avait emporté à 56,7%, contre 43,3%.

Selon l'accord de Nouméa, signé en 1998, un troisième référendum est possible d'ici à 2022.

"C'est à vos élus du Congrès de le décider. L'État, fidèle à sa parole, se tient prêt à l'organiser, si c'était leur choix", a souligné Emmanuel Macron.

"L'avenir c'est aussi la préparation (...) de la sortie de l'accord de Nouméa, qui interviendra d'ici 2022. À terme, les dispositions transitoires inscrites dans la Constitution devront soit céder la place à des dispositions pérennes, si le choix du maintien dans la République est confirmé, soit être retirées si la Nouvelle-Calédonie choisit l'indépendance. Il nous revient tous ensemble de préparer cet avenir", a-t-il ajouté.

"Nous savons aujourd'hui que nous sommes à la croisée des chemins. Nous avons devant nous deux années pour dialoguer et imaginer l'avenir et pas seulement l'avenir institutionnel. Embrasser l'ensemble de ce qui permet de bâtir un nouveau projet sera au cœur des initiatives que prendra le gouvernement dans les prochains jours", a conclu le chef de l'État.

Le Premier ministre Jean Castex a confirmé dans un communiqué qu'il allait réunir "prochainement" tous les acteurs de Nouvelle-Calédonie "disposés à travailler ensemble à la poursuite du processus de dialogue et de paix à l'œuvre depuis 30 ans".

Aux Calédoniens qui ont voté oui à l'indépendance, le chef du gouvernement adresse "un message de profond respect". Il assure que le gouvernement "restera fidèle à sa parole : conformément à l'accord de Nouméa, il respectera le choix des élus calédoniens de solliciter, ou non, une troisième consultation".

"Les prochains mois devront permettre d'approfondir les différentes options qui s'offrent à la Nouvelle-Calédonie et d'imaginer concrètement les solutions institutionnelles mais aussi politiques, économiques et sociales sur le chemin du destin commun", ajoute-t-il.

AFP/VNA/CVN

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