L’usage de répulsifs anti-requins pourrait éviter un millier de blessés, selon une étude

L'usage systématique de dispositifs électroniques pour repousser les requins pourrait éviter plus de 1.000 blessés au cours des 50 prochaines années dans les eaux australiennes, selon une étude parue mercredi 31 mars.

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L'usage de répulsifs anti-requins pourrait sauver un millier de vies.
Photo : AFP/VNA/CVN

Des biologistes marins ont étudié les attaques de requins en Australie au cours des 120 dernières années. Sur cette base, ils ont tenté d'estimer le nombre de blessés qui pourraient être évités si les surfeurs, nageurs et autres usagers de la mer portaient des dispositifs anti-requins, selon cette étude dans le journal Royal Society Open Science. Ils sont arrivés au chiffre de 1.063 personnes d'ici 2066.

Si les attaques de requins demeurent exceptionnelles, elles ont été particulièrement nombreuses - 22 - en 2020 en Australie et ont fait sept morts, indiquait récemment la Taronga Conservation Society.

L'île-continent a ainsi été le pays à enregistrer le plus d'attaques l'an dernier, d'après les données mondiales du programme de recherche sur les requins du Musée d'histoire naturelle de Floride.

Sur l'ensemble des attaques en général, environ 15% des victimes décèdent. Habituellement, un peu plus de la moitié des attaques se produisent aux États-Unis. Les autres zones sont les rives de l'Australie, l'Afrique du Sud, le Brésil, l'île française de La Réunion.

La réduction des attaques permettrait aussi de diminuer la pression sur les requins, dont certaines espèces sont menacées par les activités humaines. Le grand requin blanc est ainsi classé vulnérable sur la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

"Si un nombre moins important de personnes ont des incidents négatifs avec les requins, les motifs pour tuer les requins +problématiques+, que ce soit directement à travers la chasse, des filets de plage ou des lignes pour les piéger pourraient diminuer", estime Corey Bradshaw, professeur à l'université Flinders à Adelaide.


AFP/VNA/CVN

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