L'UE reste engagée dans l'accord sur le nucléaire iranien

Le président du Conseil européen Donald Tusk a déclaré jeudi 27 septembre que l'Union européenne (UE) resterait engagée dans l'accord sur le nucléaire iranien aussi longtemps que l'Iran le respectera pleinement.

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Le président du Conseil européen Donald Tusk.

L'accord a également contribué à la création d'un espace de dialogue sur d'autres sujets de préoccupation, comme le comportement de l'Iran dans sa région et ses programmes de missiles balistiques, a-t-il affirmé devant l'Assemblée générale des Nations unies (ONU) dans un discours sur les questions nucléaires.
L'accord est bénéfique en matière de sécurité aux niveaux européen, régional et mondial, a-t-il indiqué. "C'est pourquoi l'Union européenne s'engage à conserver l'accord, aussi longtemps que l'Iran le respectera pleinement." M.Tusk commentait par ces propos la décision du président américain Donald Trump de sortir de l'accord sur le nucléaire de 2015 entre l'Iran, l'UE et six puissances mondiales (Royaume-Uni, Chine, France, Allemagne, Russie et États-Unis) et de réimposer des sanctions à l'Iran.
En vertu de l'accord, officiellement dénommé Plan d'action global conjoint ou JCPOA, l'Iran a convenu de limiter son programme nucléaire en échange d'une levée des sanctions internationales pesant sur la République islamique. Depuis le retrait des
États-Unis, les cinq puissances restantes tentent de maintenir l'accord à flot. Après avoir présidé lundi une réunion des ministres des Affaires étrangères des cinq pays et de l'Iran, la chef de la politique étrangère et sécuritaire de l'UE, Federica Mogherini, a annoncé que l'UE établirait une entité légale afin de contourner les sanctions américaines.
Cette entité permettra aux entreprises européennes de continuer à faire des affaires avec l'Iran en accord avec le droit européen et pourrait être ouverte à d'autres partenaires dans le monde, a indiqué Mme Mogherini. Cette mesure de l'UE a immédiatement suscité les foudres de Washington.
Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a dénoncé le lendemain la décision européenne comme étant inacceptable. Dans un discours à l'Assemblée générale de l'ONU, M. Pompeo a déclaré que Washington "a été déconcerté et, effectivement, très déçu d'apprendre que les parties restantes à l'accord entendaient établir un système de paiement spécial pour contourner les sanctions américaines". "C'est l'une des mesures les plus contre-productives que l'on puisse imaginer", a-t-il indiqué.

Xinhua/VNA/CVN

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