>>ONU : les droits de l’homme au centre de l’action mondiale
>>Le chef de l'ONU appelle à défendre les droits des femmes et des enfants
L'actrice Lynda Carter, le 21 octobre 2016 aux Nations unies à New York. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Wonder Woman mettra ses super-pouvoirs au service d'une campagne onusienne d'un an sur l'émancipation des femmes et des filles.
Elle a été désignée vendredi 21 octobre ambassadrice honoraire des Nations unies, en présence de l'actrice Lynda Carter, qui l'a incarnée à la télévision, et de la présidente de DC Entertainment Diane Nelson, qui détient les droits du personnage.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, initialement annoncé, était absent. Son adjointe à la communication Cristina Gallach a salué "l'engagement de Wonder Woman en faveur de la justice, la paix et l'égalité".
Au fond de la salle, quelques dizaines de protestataires, femmes et hommes, tournaient le dos au podium, certains levant le poing.
Le lancement de cette campagne coïncide avec le 75e anniversaire de la première apparition de Wonder Woman dans un "comic book", pendant la Seconde guerre mondiale, et avec un film produit par Warner Bros qui doit sortir l'été prochain.
Il y a quelques jours, le Portugais Antonio Guterres a été choisi pour succéder à M. Ban en janvier. Il sera le neuvième homme à occuper le poste.
Shazia Rafi, une des dirigeante du mouvement She4SG qui a milité pour nommer une femme à la tête de l'ONU, juge "ridicule" d'avoir choisi comme modèle à suivre un personnage de fiction. "Il y a tant de femmes bien réelles qui auraient pu être choisies."
Une pétition, signée par 350 employés de l'ONU, avait circulé pour demander à M. Ban d'abandonner ce projet.