L’ONU appelle la communauté à s’unir pour lutter contre la faim

À l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation qui tombe mardi 16 octobre cette année, le chef de l’ONU et des agences onusiennes ont appelé le monde à s’unir pour éliminer la faim qui a augmenté pour la troisième année consécutive.

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Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres lors d’une conférence de presse, le 13 janvier en Colombie.

"Dans notre monde d’abondance, une personne sur neuf n’a pas de quoi se nourrir. Environ 820 millions de personnes souffrent toujours de la faim", a rappelé dans un message le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres.

Face à la faim, les femmes et les enfants sont les premières victimes. Quelque 155 millions d’enfants connaissent une malnutrition chronique et risquent de souffrir d’un retard de croissance qui aura des conséquences sur leur vie tout entière.

Et plus de la moitié des décès de nourrissons dans le monde sont causés par la faim. "C’est une situation intolérable", s’est écrié M. Guterres. "Nous devons prendre l’engagement d’éliminer la faim et de faire en sorte que tout le monde puisse manger sainement et avoir accès à une alimentation nutritive".

La Journée mondiale de l’alimentation est célébrée alors que des conflits, des événements météorologiques extrêmes liés au changement climatique, des crises économiques et la hausse des niveaux de surpoids et d’obésité tendent à réduire à néant les progrès accomplis dans la lutte contre la faim et la malnutrition.

"Nous devons mettre en place des systèmes alimentaires en mesure de fournir une alimentation saine et nutritive, à la fois accessible et abordable pour tous", a déclaré José Graziano da Silva, directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), lors d’une cérémonie organisée à Rome avec les agences alimentaires onusiennes pour la Journée.

Une étude du PAM publiée mardi 16 octobre montre que les coûts alimentaires restent souvent extrêmement disproportionnés par rapport au revenu dans une grande partie de l’Afrique, ainsi que dans certaines régions d’Asie et, dans une moindre mesure, d’Amérique latine.


Xinhua/VNA/CVN

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