Londres affirme pouvoir déployer des détecteurs de drones après les incidents à Gatwick

Un membre du gouvernement britannique a annoncé lundi soir 24 décembre que le Royaume-Uni était "désormais en mesure de déployer des systèmes de détection" dans tout le pays suite aux incidents qui ont perturbé l'aéroport londonien de Gatwick.

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Un avion d'Air Transat s'apprête à atterrir à l'aéroport de Gatwick, le 21 décembre à Londres.

Le deuxième aéroport le plus fréquenté du Royaume-Uni avait été contraint d'annuler ou de détourner un millier de vols entre mercredi 19 décembre et vendredi 21 décembre, affectant 140.000 voyageurs, après des signalements de drones volant à basse altitude.
"L'importante prolifération de tels appareils, associée aux défis du déploiement de mesures militaires dans un environnement civil, signifie qu'il n'y a pas de solution facile", a écrit le secrétaire d'État à la Sécurité intérieure, Ben Wallace, sur le réseau social Twitter. "Cependant, je peux dire que nous sommes désormais en mesure de déployer des systèmes de détection dans tout le Royaume-Uni pour lutter contre ces menaces", a-t-il ajouté.
Face au chaos, le gouvernement avait été copieusement critiqué la semaine dernière pour ne pas avoir suffisamment pris au sérieux le risque éventuel posé par les drones.
Ben Wallace a précisé que les "peines les plus sévères seraient prononcées" contre les personnes "qui choisissent d'utiliser des drones de manière dangereuse ou à des fins criminelles".
Plus tôt dans la journée, l'association Crimestoppers a annoncé lundi 24 décembre avoir transmis à la police une trentaine d'"informations utiles" pour son enquête visant à identifier les responsables.
Dimanche 23 décembre, l'aéroport de Gatwick avait lancé un appel au public et annoncé offrir une récompense de 50.000 livres (55.700 euros) pour toute information transmise via l'association Crimestoppers qui mènerait à l'arrestation et à la condamnation des responsables.
La police du comté de Sussex, où se trouve l'aéroport, a elle cherché à lever toute incertitude, près avoir laissé entendre qu'il était "possible" qu'aucun drone n'ait survolé la zone, car les autorités se reposaient entièrement sur des témoignages et qu'aucune image des engins n'était disponible.
"Nous pouvons affirmer sans équivoque qu'il y a eu de nombreuses observations de drones à l'aéroport au cours des trois jours", a déclaré lundi 24 décembre la directrice adjointe de la police du Sussex, Jo Shiner, dans un communiqué. "Il y a eu de nombreux signalements, concentrés autour de 37 occasions, où un ou plusieurs drones ont été vus", notamment par des agents de police, a-t-elle ajouté. Elle a précisé que les peines envisageables pour les auteurs des faits pouvaient aller jusqu'à la prison à perpétuité, selon l'Aviation and Maritime Security Act, la loi britannique de sécurité maritime et aérienne.

AFP/VNA/CVN

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