L’OIT au Vietnam appelle les efforts pour garantir une migration de travail en sécurité

L'Organisation internationale du travail (OIT) au Vietnam appelle à redoubler des efforts pour assurer une migration de travail en sécurité, en ordre et facile. L’OIT réaffirme son engagement de soutenir l’administration des travailleurs migrants sur la base des droits.

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Le Vietnam a été reconnu en tant que pays connaissant une augmentation considérable du nombre de travailleurs envoyés à l’étranger.

Le directeur de l’OIT au Vietnam, Chang-Hee Lee, a déclaré que lorsque les droits des travailleurs migrants sont respectés et que leurs routes migratoires sont en sécurité, eux-mêmes peuvent améliorer leurs compétences, leurs familles et la société peuvent bénéficier des intérêts des devises envoyées de l’étranger.

Récemment, le Vietnam a été reconnu en tant que pays connaissant une augmentation considérable du nombre de travailleurs envoyés à l’étranger. En 2019, plus de 142.000 travailleurs, dont 50 000 femmes quittent le pays pour aller travailler à l’étranger sous contrat. Selon le gouvernement, les travailleurs migrants envoient chez eux de 2,5 à 3 milliards d'USD par an.

La migration de travail illégale expose les travailleurs aux risques d'être exploités, sans l'accès au soutien et à la justice à l'étranger, a déclaré le responsable de l’OIT au Vietnam.

Renforcement des canaux de migration légale

L’OIT insiste sur le renforcement des canaux de migration légale pour réduire les coûts et simplifier les processus complexes, ce permettant de promouvoir la migration de travail légale.

Selon une étude récente de l'OIT et de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), les travailleurs sont peu capables de contrôler le succès ou l'échec durant leur route migratoire quoiqu'ils eussent choisi quel canal.

Des migrants, travailleurs sans papier, à El Ejido (province d'Almeria), le 14 janvier 2019.

L’étude a également montré que les travailleurs vietnamiens devaient payer les frais le plus élevé par rapport à certains pays de la région pour travailler à l'étranger. Les travailleurs doivent également emprunter le plus gros montant d’argent et travailler pendant la plus longue période, jusqu’à 11 mois, pour pouvoir rembourser cette dette. Plus des trois quarts des travailleurs vietnamiens interrogés (77% des hommes et 75% des femmes) ont fait savoir qu’à l’étranger leurs droits du travail avaient été violés.

L’OIT a recommandé au gouvernement vietnamien d’envisager la révision des lois concernant la gestion des travailleurs migrants. C’est une occasion importante pour améliorer le cadre juridique lié à la migration de travail, aidant aussi à promouvoir les canaux de migration légale.

L’OIT a appelé à la coopération entre les pays d’origine, les pays de transit et les pays d’accueil afin de renforcer et d’assurer la migration de travail légale.

Il faut aussi améliorer les compétences professionnelles conformément aux exigences des employeurs sans créer davantage de temps et de charge financière pour les travailleurs migrants. Cela profite à la fois aux employeurs et aux travailleurs migrants, contribuant aussi à accroître la productivité, à améliorer les salaires et les conditions de travail.

Il est indispensable d’aider les travailleurs migrants après leur rentrée chez eux et à leur insertion dans la communauté.

VNA/CVN

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