L'Iran souligne qu'il n'a pas l'intention de quitter l'accord sur le nucléaire

Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, a déclaré que son pays n'avait pas l'intention de quitter l'accord sur le nucléaire iranien de 2015, en dépit de son renoncement à une partie des engagements pris dans le cadre de cet accord, a rapporté mercredi 4 décembre l'agence de presse Tasnim.

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Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi.
Photo : AFP/VNA/CVN

La République islamique d'Iran a décidé de renoncer à une partie de ses engagements dans la mesure où les pays européens n'ont eux-mêmes pas tenu leur promesse de protéger les intérêts économiques iraniens stipulés par cet accord, encore connu sous le nom de Plan d'action global conjoint (JCPOA), a déclaré M. Araqchi au cours d'une rencontre mardi 3 décembre à Tokyo avec le ministre japonais des Affaires étrangères, Toshimitsu Motegi.

"Notre objectif n'est pas de quitter le JCPOA... Si les sanctions (américaines) étaient levées, et que l'Iran bénéficiait pleinement des avantages initialement offerts par cet accord, nous recommencerions à observer tous nos engagements", a souligné M. Araqchi, qui a de fait été l'un des principaux négociateurs iraniens dans le dossier nucléaire.

En réaction à la décision prise en mai 2018 par les États-Unis de se retirer du JCPOA et de réimposer des sanctions contre la République islamique, et face à la lenteur dont les Européens ont fait preuve dans la mise en place d'un mécanisme de facilitation des transactions bancaires et des exportations de pétrole de l'Iran, la République islamique a commencé il y a sept mois à renoncer à un certain nombre des engagements contractés dans le cadre du JCPOA.

Outre la récente décision de relancer les activités d'enrichissement de l'uranium dans l'installation nucléaire souterraine de Fordow, l'Iran a également commencé à constituer des stocks de combustible nucléaire et à enrichir de l'uranium à un niveau de pureté plus élevé qu'auparavant. Il a également mis en service plusieurs centrifugeuses avancées pour augmenter ses stocks d'uranium enrichi et relancer la recherche nucléaire, des activités qui faisaient auparavant l'objet de restrictions en vertu du JCPOA.


Xinhua/VNA/CVN

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