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L'Iran demande des "assurances" aux signataires de l'accord nucléaire

Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Zarif, attendu mardi 15 mai à Bruxelles pour tenter de sauver l'accord sur le nucléaire iranien, a demandé lundi 14 mai à Moscou des "assurances" aux signataires de ce texte abandonné avec fracas par les États-Unis.

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Le chef de la diplomatie russe (gauche) avec son homologue iranien Mohammad Zarif au cours d'une rencontre à Moscou, le 28 avril.
Photo: AFP/VNA/CVN

Deuxième étape de sa tournée diplomatique, M. Zarif s'est entretenu lundi matin 14 mai avec son homologue russe Sergueï Lavrov après des consultations à Pékin pendant le weekend et avant son arrivée à Bruxelles où il rencontrera ses homologues français, allemand et britannique. Au terme de ces entretiens à travers le monde, il aura alors fait le tour des cinq puissances qui, outre les États-Unis, avaient signé avec l'Iran cet accord historique en 2015, qui prévoyait une levée des sanctions visant l'Iran en contrepartie de l'engagement de la République islamique de ne pas se doter de l'arme nucléaire.

"L'objectif final de tous ces pourparlers, c'est d'obtenir des assurances que les intérêts du peuple iranien, garantis par (l'accord) seront défendus", a déclaré M. Zarif au début de l'entretien avec M. Lavrov. Au terme de la tournée diplomatique, "nous allons voir comment nous pouvons organiser un groupe de travail commun afin que ce groupe soit soutenu par la communauté internationale", a-t-il expliqué après les pourparlers, cité par l'agence iranienne ISNA.

"Cadre clair"

M. Poutine a également rencontré lundi 14 mai Yukiya Amano, le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à Sotchi, soulignant selon son conseiller Mikhaïl Oulianov que la Russie "est prête à continuer de respecter l'accord nucléaire iranien malgré le retrait des États-Unis". L'accord a été conclu en juillet 2015 après des années d'âpres négociations entre l'Iran et le groupe 5+1 (Allemagne, Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni et Russie). Aux termes de l'accord, Téhéran a accepté de geler son programme nucléaire jusqu'en 2025.

Les Iraniens espèrent désormais "être capables d'établir un cadre futur clair pour l'accord", avait déclaré M. Zarif à Pékin, avertissant que l'Iran était "prêt pour toutes les options" si ses intérêts n'étaient pas assurés. Vendredi 11 mai, il avait d'ailleurs affirmé que Téhéran se préparait à reprendre "l'enrichissement industriel" d'uranium "sans aucune restriction" à moins que l'Europe ne fournisse de solides garanties de maintien des relations commerciales avec l'Iran.

Longtemps antagonistes, la Russie et l'Iran ont vu leurs relations s'améliorer avec la fin de la Guerre froide. Alors que Téhéran était au ban des nations, Moscou a accepté de reprendre au milieu de la décennie 1990 le contrat de construction de la centrale nucléaire de Bouchehr (Sud de l'Iran), abandonné par l'Allemagne.

AFP/VNA/CVN

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