Ligue des champions: PSG s'ouvre en grand la voie des quarts

Avec Kimpembe, "maestro" défenseur-buteur, et Mbappé, prodige de 20 ans, le PSG n'avait finalement pas besoin de Neymar ni de Cavani: le club parisien l'a emporté mardi 12 février contre Manchester United (2-0), prenant une option significative pour les quarts de finale de Ligue des champions.

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Le défenseur du PSG, Presnel Kimpembe, exulte après son but contre Manchester United, le 12 favrier à Old Trafford.
Photo: AFP/VNA/CVN

À croire qu'il suffisait seulement d'un déplacement au "Théâtre des rêves" d'Old Trafford pour enfin fissurer le plafond de verre maudit des 8es de finale en Ligue des champions. Grâce aux buts de Presnel Kimpembe (53e) et Kylian Mbappé (60e), le PSG a fait un grand pas vers son principal objectif de la saison: retrouver, après deux ans de disette, la saveur des printemps européens.

"On a tout laissé sur le terrain, le résultat est très important pour nous", a savouré Marquinhos, au micro de RMC.

Face aux "Red Devils", pourtant totalement transformés depuis le tirage au sort de décembre et l'arrivée sur son banc de son ancienne gloire Ole Gunnar Solskjaer, l'équipe de Thomas Tuchel semble s'être débarrassée de ses vieux démons. Et c'est la première fois que ManU s'incline à Old Trafford par deux buts d'écart en compétition européenne, selon le statisticien Opta.

Barcelone en 2017, Real Madrid en 2018... Depuis deux saisons, le PSG version qatarie était resté aux portes du Top 8 européen. En infligeant à "ManU" la première défaite de l'ère Solskjaer (après 11 matches), Paris se retrouve maintenant en ballottage très favorable pour y retourner.

Si le 4-0 contre le Barça en 8e de finale aller lors de la saison 2016/2017 invite à la prudence, "remontada" oblige, la perspective de disputer la manche retour au Parc des Princes devrait rassurer les supporters parisiens. Surtout que Paul Pogba exclu pour deux jaunes, ne verra pas Paris...

Fidèle à son "ADN" offensif

Sous les yeux d'Alex Ferguson, figure tutélaire de United, le "ManU" de son élève Solskjaer a d'emblée mis la pression dans le camp parisien en confisquant le ballon.

Mais, malgré l'absence de deux de ses meilleurs atouts offensifs, Thomas Tuchel s'est toutefois refusé à adopter une tactique défensive contraire à "l'ADN" de son PSG.

Promesse tenue avec un 3-4-3 hybride, qui a permis à Juan Bernat et Dani Alves de jouer en pistons sur les côtés et de former un trident d'attaque avec Angel Di Maria à gauche, Julian Draxer à droite et Kylian Mbappé, seul en pointe.

Pari gagnant car cette "DMDM" n'a mis que six minutes pour se montrer dangereuse sur une frappe vicieuse de Di Maria, passée tout proche de la lucarne de De Gea.

Si le culot de Marcus Rashford, en poussant Buffon à boxer en corner une frappe dans un angle fermé (9e), ou le superbe numéro de Pogba terminé par un centre-tir dangereux (16e), ont fait passer un frisson aux Parisiens, "ManU" ne s'est jamais véritablement procuré de grosses occasions.

Au contraire du PSG et de Mbappé, qui a fait très mal avec sa vitesse sur le moindre espace qu'on lui a laissé. Après une remise en une touche de Draxler, le champion du monde français, tout seul face à De Gea, n'a pu cadrer son tir à cause d'un contrôle manqué (28e).

Mbappé, présent au rendez-vous

L'attaquant du PSG, Kylian Mbappé (droite), félicité par ses coéquipiers après son but contre Manchester United, le 12 février à Old Trafford.
Photo: AFP/VNA/CVN

Juste avant la mi-temps, Paris a toutefois eu peur de succomber à la malédiction des blessures touchant ses joueurs majeurs quand Di Maria s'est violemment cogné sur un grillage aux abords de la pelouse. Sans conséquence.

C'est finalement Jesse Lingard qui est sorti sur blessure, remplacé par Alexis Sanchez, avant que l'entraîneur mancunien ne décide de changer pratiquement toute sa ligne d'attaque avec l'entrée de Juan Mata à la place d'Anthony Martial, transparent et sans doute touché aux adducteurs (46e).

À partir de ce coup tactique manqué, Paris a appuyé sur l'accélérateur pour faire la différence. À commencer par sa flèche Kylian Mbappé, qui aurait pu ouvrir le score dès le retour des vestiaires si sa tête n'avait pas été repoussée au dernier moment par De Gea (52e).

Qu'à cela ne tienne, sur le corner tiré dans la foulée, Kimpembe a surgi au deuxième poteau pour loger le ballon dans la lucarne du gardien espagnol, d'une reprise du plat du pied imparable (53e).

Quelques instants plus tard, Mbappé doublait enfin la mise sur sa troisième occasion nette du match. Parfaitement servi dans la surface par Di Maria, l'attaquant des Bleus a faussé compagnie au marquage de la charnière Lindelöf-Bailly pour marquer (60e).

S'il a manqué dans la foulée le doublé qui était à sa portée, en ne piquant pas assez son ballon face à De Gea (63e), Mbappé a fait l'essentiel: montrer que Neymar, et dans un degré moindre Cavani, n'étaient pas les seuls "joueurs-clés" du PSG.

AFP/VNA/CVN

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