Ligue des champions de hand : battu en demi-finale, Paris voit son rêve de premier titre s'envoler

Diminués par les blessures et le COVID-19, les handballeurs parisiens ne sont pas parvenus à atteindre la finale du "Final Four" de l'édition 2019/2020 de Ligue des champions, après leur défaite face à un brillant Barcelone 37 à 32, lundi 28 décembre à Cologne (Allemagne).

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L'arrière letton du Paris-SG, Dainis Kristopans (gauche), au duel avec le pivot portugais de Barcelone, Luis Frade, lors de la demi-finale du "Final Four" de la Ligue des champions, à Cologne, le 28 décembre.
Photo : AFP/VNA/CVN

Lors du match pour la troisième place, les Parisiens, vierges de ce titre européen, doit affronter mardi 29 décembre dans le match pour la troisième place Veszprem, défait par Kiel 36 à 35 après un duel renversant et une prolongation.

Luka Karabatic et ses coéquipiers retrouveront à cette occasion Rodrigo Corrales, portier parisien l'an dernier et artisan de la qualification du PSG à ce "Final Four".

Avant la rencontre, les joueurs du PSG se considéraient comme "outsiders" face à une équipe espagnole qui les avait dominés deux fois en phase de poule la saison dernière.

À ces résultats sportifs s'est ajoutée la blessure mi-octobre de Nikola Karabatic, vainqueur de trois Ligue des champions et maître à jouer de Paris, victime d'une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit et éloigné des terrains environ six mois.

Puis le COVID est venu perturber les plans parisiens. Luc Steins, d'abord, a été testé positif au COVID-19 dimanche 27 décembre et est resté à Paris, laissant ses coéquipiers sans demi-centre de formation.

"Les différentes absences comme celles de Nikola et Luc ont joué sur notre système de jeu et sur ce match", a reconnu l'entraîneur de Paris Raul Gonzalez. C'est Nedim Remili qui s'est placé à ce poste clé.

À l'arrivée à Cologne, c'est le pivot danois Henrik Toft Hansen qui a été testé positif à son tour.

Trop de pertes de balle

Lundi 28 décembre, dans une Lanxess-Arena à huis clos, les joueurs de Raul Gonzalez ont été impeccables lors du premier quart d'heure de la première période, comptant jusqu'à trois buts d'avance.

Mais les Parisiens ont ensuite buté sur le gardien barcelonais Kevin Moller, tout juste entré, redoutable d'efficacité en première période, avec 8 arrêts à 67% (14/36 au total).

L'arrière droit de Barcelone, Dika Mem, aux prises avec le pivot Luka Karabatic (gauche) et l'ailier gauche Dylan Nahi, du Paris-SG, à Cologne, le 28 décembre.
Photo : AFP/VNA/CVN

Les Barcelonais ont déroulé, profitant de sept minutes sans marquer des Parisiens et atteignant à plusieurs reprises cinq longueurs d'avance, notamment grâce à la performance individuelle de l'arrière français Dika Mem (6/6 en première période).

À 18-14 à la pause, les Parisiens savaient qu'il ne faudrait plus rien gâcher.

Au retour des vestiaires, Vincent Gérard a maintenu le navire à flot, arrêtant en moins de quatre minutes trois tirs, dont deux jets de 7m coup sur coup.

"On a essayé de se battre à fond avec les armes qu'on avait. Ce qui était notre meilleure arme, le 7 contre 6 n'a pas marché comme on voulait, notre défense non plus n'a pas fonctionné", a analysé Nedim Remili, assurant que l'équipe avait "tout donné".

La quinzaine de perte de balles en seconde période a eu raison des Parisiens, à l'image de celle perdue par Dainis Kristopans (5 au total), qui aurait permis de revenir à deux buts (43e).

Aller chercher une troisième 3e place

Malgré les efforts de Dylan Nahi, 21 ans et meilleur buteur de la rencontre avec neuf buts, et Mikkel Hansen parfait à 7m (5/5, 7/9 au total), les équipiers de Luka Karabatic n'ont jamais réussi à refaire leur retard.

En ligne de mire désormais, la petite finale, pour accrocher une troisième place mardi 29 décembre.

"Dans l'histoire du PSG, deux petites finales ont été jouées (en 2016 et 2018, ndlr), deux fois on est allés les chercher (...) Il faut aller chercher cette 3e place, ce n'est pas rien. C'est la plus belle des compétitions, on va faire le maximum pour aller la chercher", a certifié Remili.

En finale, le FC Barcelone, neuf fois vainqueur de la Ligue des champions, sera opposé mardi 29 décembre (20h30) à Kiel, titré à trois reprises.

AFP/VNA/CVN

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