Ligue 1 : le Paris SG force 4 dans la tempête

Dans la tempête, le Paris SG a ses phares. Porté par Angel Di Maria et Kylian Mbappé, brillants, et Edinson Cavani, buteur, le leader de Ligue 1 a battu Lyon (4-2), dimanche 9 février, pour continuer d'avancer vers Dortmund, même s'il a tangué par moments.

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L'attaquant du PSG Kylian Mbappé buteur contre Lyon le 9 février au Parc des Princes.

Pour arrêter ce PSG-là, il aurait peut-être fallu reporter l'affiche de la 24e journée, menacée par la pluie et les rafales de la tempête Ciara.

Privé de quatre titulaires potentiels pour son 8e de finale aller de Ligue des champions (Neymar, Marquinhos, Thiago Silva, Juan Bernat), le club de la capitale a été décoiffant pendant plus d'une heure. Mais il a aussi inquiété en défense, à moins de deux semaines de son déplacement en Allemagne.

Jusqu'à la 50e, puis en fin de match, l'ouragan parisien a emporté de malheureux Lyonnais, étourdis par la vista de Di Maria pour l'ouverture du score (22e), ou la rapidité de Mbappé pour le 2-0 à la conclusion d'un contre éclair (38e).

Entretemps, ça a été plus tumultueux, pas très solide comme une charnière Presnel Kimpembé-Thilo Kehrer qui a, de nouveau, montré ses limites après celles entrevues à Nantes mardi 4 février (2-1). "Presko" aurait même pu écoper d'un carton rouge pour son intervention limite sur Moussa Dembélé (45e+1).

199 buts pour Cavani

Le gardien parisien Keylor Navas n'a pas non plus été irréprochable, pour une fois. La réduction du score par Martin Terrier (52e) et Moussa Dembélé (59e) a fait vivre aux locaux de longues minutes sous pression.

L'attaquant de Lyon Moussa Dembele (gauche) à la lutte avec le défenseur du PSG Presnel Kimpembe le 9 février au Parc des Princes.
Photo : AFP/VNA/CVN

"On a peut-être pensé que c'était fini, mais ce n'est jamais fini. Pour moi, c'est plutôt mental, le relâchement après le 3-0", a estimé l'entraîneur Thomas Tuchel.

C'est Edinson Cavani, entré trois minutes plus tôt, qui a mis à l'abri le PSG d'un but (79e) (son 199e au PSG) fêté comme un titre par des supporters qui ont fait du "Matador" une idole.

Ce match à deux vitesses a donné à boire et à manger aux deux techniciens, avant leurs échéances européennes.

Si Tuchel a encore pu être rassuré par l'excellente forme de Di Maria (également passeur) et Mbappé, ou l'intensité mise en première période, il a aussi vu sa défense plier trop rapidement. Le retour attendu, dès mercredi 12 février à Dijon en Coupe de France, de Thiago Silva et Bernat vient à point nommé avant Dortmund.

Mais le match contre le BVB n'est pas tout, a désamorcé le directeur sportif Leonardo sur Canal+. "On ne joue pas à la vie à la mort contre le Borussia. On doit sortir de cette situation de +Si on perd, on est mort+", a déclaré le dirigeant sur Canal+, qui plaide la qualité d'un effectif "incroyable".

Cherki titulaire et passeur

Le but de Cavani, après le feuilleton de son départ avorté à l'Atlético en janvier, lui donne raison, car l'Uruguayen a masqué le match traversé sans peser de Mauro Icardi.

Son homologue des "Gones" Rudi Garcia gardera, lui, en tête la réaction de ses joueurs à 3-0, ou la performance de ses attaquants qui avaient été critiqués après le nul contre Amiens (0-0) mercredi dernier 5 février.

Rayan Cherki, pour sa première titularisation en L1 à seulement 16 ans, a réussi une passe décisive, alors que Karl Toko Ekambi a réussi un entrée remarquée.

Mais la première partie de la rencontre, très difficile, a mis en lumière la naïveté d'une équipe trop friable derrière, comme montré par le but gag du 3-0 - un contre-son-camp de Marçal (47e), et qui, à force de vouloir presser trop haut, s'est laissé prendre au piège du contre.

"Un défaut de jeunesse", a plaidé Garcia. "Il y a eu une envie trop grande d'aller en découdre. On aurait pu mieux faire. Ça nous laisse un peu de regrets."

Mais, avant d'affronter la Juventus le 26 février, il reste à Garcia du temps pour de derniers réglages.

Dès mercredi 12 février, face au rival marseillais en Coupe de France, il en saura un peu plus sur la capacité de ses joueurs à battre une équipe top 5, ce qu'ils n'ont toujours pas réussi depuis son intronisation. Sinon, la tempête pourrait bien se diriger vers Lyon, qui a glissé dimanche 9 février à la 9e place...

AFP/VNA/CVN

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