L’histoire d’un clou

La femme vietnamienne fait toujours la fierté du pays. Son rôle et son impact dans la société, tant en période de guerre que dans la vie moderne, ne sont pas négligeables. Elle est en même temps l’épouse, la sœur, la mère et la grand-mère.

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Dào Thi Nga
22 ans
Ville de Hanoï
Deuxième Prix.

Je ne sais pas combien de personnes tenant cet article pourront le comprendre. Pourtant, avec tout l’amour de mon cœur, je voudrais exprimer mes reconnaissances envers la femme la plus belle de ma vie, pour aujourd’hui et toujours.

Un message adressé à ma mère et à toutes les femmes vietnamiennes...

Une statue pour l’éternité

Pendant la guerre, elles méritaient le titre de femmes héroïques - titre distinctif donné aux femmes courageuses qui osèrent lutter contre les ennemis. En plus des victoires menées par des jeunes comme Vo Thi Sau ou Dang Thùy Trâm, les sacrifices à la fois silencieux et grandioses, des mères sont aussi appréciées et reconnues. Certaines cachèrent des soldats recherchés par l’ennemi, d’autres conduisirent en bateau des soldats blessés ou des armes à travers la rivière. Des mères qui ont nourri l’esprit révolutionnaire du pays.

La femme est le pilier de toutes les activités menées dans la société. Certaines sont des dirigeantes efficaces comme les hommes. Les femmes vietnamiennes sont vraiment des statues pour l’éternité.

"Ma mère, elle est ferrailleuse".

«Ma mère, elle est ferrailleuse»

J’ai aussi une statue dans mon cœur, que j’appelle ma mère. Ma mère est fortunée d’être née en période de paix. Elle n’a pas souffert de la perte de ses enfants à cause de la guerre. Mais ma mère, elle a dû retenir ses sanglots quant elle nous a confiés à mes grands-parents pour partir gagner sa vie dans la capitale.

La mère réserve toujours le meilleur à ses enfants.

Ma mère n’est pas un type de femme qui a apporté une contribution remarquable de portée nationale. Par contre, ses efforts pour sa petite famille sont immenses. Un an après la séparation, elle a décidé de nous emmener dans la capitale en mettant de côté bon nombre de difficultés.

L’auteur (centre) et ses parents.

«Que fait ta mère dans la vie?» m’a demandé un jour un ami. J’ai répondu : «Elle est ferrailleuse».

Il a rit. Tant pis! Bien qu’il ne s’agisse pas d’un métier avec un haut salaire, c’est grâce à celui-ci que j’ai pu grandir. Jour après jour, qu’il fasse soleil ou qu’il pleuve, sur sa vieille bicyclette, ma mère a poursuivit son chemin pour récupérer des bouteilles d’eau, ramasser des morceaux de cuivre ou même de petits clous laissés par terre dans les chantiers.

Le jour où j’ai été diplômée avec mention très bien, elle m’a offert un bouquet de fleurs. En tenant les fleurs en main, elle m’a dit: «Ce ne fût pas de la peine perdue que de ramasser chaque clou pour vous nourrir».

Dào Thi Nga/CVN

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