L'examen de l'extradition d'une dirigeante de Huawei repoussé à début mars

La première audience d'extradition de la directrice financière de Huawei a été repoussée mardi à début mars, afin de permettre à la justice canadienne d'étudier le dossier transmis la veille par les États-Unis qui veulent la juger pour violation des sanctions contre l'Iran.

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Meng Wanzhou, directrice financière du géant chinois des télécoms Huawei, remise en liberté sous caution par un juge de Vancouver, le 12 décembre.
Photo: AFP/VNA/CVN

Au lendemain de la publication par la justice américaine d'une longue liste de chefs d'inculpation contre le fleuron chinois des télécoms et contre Meng Wanzhou, cette dernière a brièvement comparu mardi 29 janvier devant un tribunal de Vancouver, où elle entendait modifier les conditions de sa libération conditionnelle.

Un magistrat canadien a repoussé d'un mois, au 6 mars, la date de l'audience au cours de laquelle la justice canadienne acceptera ou non de lancer la procédure d'extradition exigée par les États-Unis.

"Mme Meng a présenté une demande de changement de l'identité de la personne nommée comme caution dans son ordonnance de cautionnement", a expliqué à l'AFP le ministère canadien de la Justice.

Arrêtée le 1er décembre à la demande des États-Unis, alors qu'elle était en transit à Vancouver, Mme Meng a obtenu dix jours plus tard une libération sous strictes conditions: la remise de ses documents de voyage, le dépôt d'une caution de 10 millions de dollars canadiens (6,6 millions d'euros), le port d'un bracelet électronique et l'obligation de demeurer dans une résidence surveillée et d'observer un couvre-feu.

Or, cinq parties s'étaient initialement portées garantes de la caution de 10 millions de dollars, dont un agent immobilier qui avait mis en garantie sa maison, dont il estimait alors la valeur à 1,8 million de dollars. Mais selon la défense de Mme Meng, la valeur de cette demeure a été réévaluée à la baisse entretemps et il a donc été proposé au juge de déposer de l'argent comptant pour combler cette différence, selon les médias présents.

"La Couronne a accepté cette demande", a indiqué le ministère de la Justice. Le juge Ehrcke a profité de cette audience pour revenir sur la demande d'extradition de Washington, transmise officiellement lundi 28 janvier au gouvernement canadien, et dont l'audience devant décider de sa recevabilité était initialement fixée au 6 février.


AFP/VNA/CVN

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