Les zones humides disparaissent trois fois plus vite que les forêts

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La Convention internationale sur les zones humides a averti jeudi 27 septembre que ces écosystèmes, parmi les plus riches du monde pour leur biodiversité, disparaissaient à un taux alarmant, sous les effets du changement climatique et de l'urbanisation. Cette convention, signée en 1971 dans la ville iranienne de Ramsar et entrée en application en 1975, est le traité international le plus ancien dans le domaine de la protection de l'environnement. Il a été ratifié par 170 pays. "Les zones humides disparaissent trois fois plus vite que les forêts", a affirmé la secrétaire générale de la Convention, Martha Rojas Urrego, à l'occasion de la parution de la première édition d'un rapport sur les perspectives mondiales de ces écosystèmes. Les auteurs du rapport expliquent qu'entre 1970 et 2015, environ 35% des zones humides de la planète (lacs et rivières, aquifères souterrains, marécages, oasis, tourbières, estuaires, mangroves, récifs coralliens, etc. mais aussi tous les sites artificiels tels que les bassins de pisciculture et les rizières) ont disparu. Et le rythme de disparition s'est accéléré depuis le début du siècle. Cette "disparition accélérée" est le résultat de grandes tendances telles que les changements climatiques, la démographie galopante et l'urbanisation et de l'impact de l'évolution des modèles de consommation sur l'utilisation des terres et de l'eau dans l'agriculture. C'est "un cri d'alarme", les zones humides fournissant directement ou indirectement presque toute l'eau douce consommée dans le monde, a lancé Mme Rojas Urrego, dans un communiqué.

APS/VNA/CVN

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