COVID-19
Les restrictions se multiplient, pression sur les non-vaccinés

À une semaine de Noël, les restrictions se multiplient de nouveau à travers le monde face à la montée du variant Omicron, entre rétablissement des jauges, annulation de festivités ou fermeture des lieux culturels, avec une pression accrue sur les non-vaccinés.

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Un centre de vaccination contre le COVID-19 en drive-in, le 17 décembre 2021 à Stuttgart, en Allemagne.

Un mois seulement après son identification en Afrique du Sud, le variant Omicron a déjà été identifié dans près de 80 pays et progresse de manière fulgurante en Europe, où il pourrait devenir dominant d'ici la mi-janvier, selon la Commission européenne.

Plusieurs pays du Vieux Continent ont renforcé leurs mesures sanitaires à l'approche des fêtes de fin d'année.

En Irlande, les bars, pubs et restaurants devront fermer dès 20h00 à partir de dimanche 19 décembre et cela jusqu'à la fin janvier.

Le Danemark, qui a enregistré vendedi 17 décembre un nouveau record absolu de 11.000 cas dont 2.500 d'Omicron, va fermer dès dimanche 19 décembre et pour un mois ses théâtres, cinémas et salles de concerts, mais aussi ses parcs d'attractions et musées.En France, le gouvernement a demandé aux mairies d'annuler les concerts ou feux d'artifice prévus au soir du Nouvel An.

Sur le continent américain, le Québec va réinstaurer des jauges dans les bars, les restaurants et les magasins.

En Asie, la République de Corée rétablit ce samedi 18 décembre des heures de fermeture obligatoire pour les cafés, restaurants, cinémas et autres lieux publics, et les rassemblements privés doivent y être désormais limités à quatre personnes.

De premières restrictions de voyage ont également commencé à tomber cette fin de semaine.

La France rétablit à compter de ce samedi 18 décembre l'obligation de "motifs impérieux" pour les voyageurs en provenance et à destination du Royaume-Uni, qui a enregistré pour le troisième jour consécutif un nouveau record de contaminations, avec 93.045 cas.

Au sein même de l'Union européenne, certains pays, comme l'Irlande, le Portugal, l'Italie et la Grèce, imposent désormais aux voyageurs européens, même vaccinés, de présenter un test négatif.

L'Allemagne, qui a classé vendredi 17 décembre la France et le Danemark comme zones d'infections à "haut risque", va imposer aux voyageurs non vaccinés en provenance de ces pays une période de quarantaine. À partir de dimanche , la mesure s'appliquera également aux voyageurs venant de Norvège, du Liban et d'Andorre.

Pression sur les non-vaccinés

Partout, les mesures s'accompagnent de pressions renforcées à l'encontre des non-vaccinés, pouvant aller jusqu'à l'obligation vaccinale.

Centre de vaccination dans une cathédrale à Chester, au Royaume-Uni, le 16 décembre.

Ainsi, à Los Angeles, à compter de samedi 18 décembre, tous les employés de la ville, policiers et pompiers inclus, qui n'auront pas obtenu une exemption pour une raison médicale ou religieuse, devront être vaccinés, sous peine d'être placés en congé administratif. Selon les services de la mairie, un peu plus de 43.800 des employés municipaux, soit environ 79% du total, étaient à jour cette semaine.

Cette obligation vaccinale a été vivement contestée par certains policiers ou pompiers qui ont tenté, en vain jusqu’à présent, de faire suspendre la mesure par les tribunaux.

Selon la télévision NBC, environ 80% des policiers de Los Angeles sont vaccinés contre le COVID-19, mais plus de 2.500 d'entre eux restent rétifs et ont fait une demande d'exemption, qui va être examinée dans les semaines à venir.

Vendredi 17 décembre , une cour fédérale américaine a réinstauré l'oligation vaccinale pour les employés des grandes entreprises, souhaitée par l'administration Biden, et qui avait été suspendue début novembre par une cour d'appel du Texas. Cette décision peut encore être contestée jusque devant la Cour suprême.

En Suisse, à partir de lundi 20 décembre, seules les personnes vaccinées ou guéries auront accès à l'intérieur des restaurants, établissements culturels et installations de sport et de loisirs ainsi qu'aux événements en intérieur.

Un enfant reçoit la dose de Pfizer-BioNTECH contre le COVID-19 à Madrid le 15 décembre.

Une obligation qui devrait également entrer en vigueur en début d'année en France, où le pass sanitaire deviendra un "pass vaccinal", a annoncé vendredi soir 17 décembre le Premier ministre Jean Castex. Pour entrer dans les lieux soumis à ce pass (restaurants, lieux de culture, de loisirs...), un test négatif ne suffira plus : il faudra forcément avoir été vacciné (ou guéri du COVID) et avoir reçu une dose de rappel.

Vaccination des enfants

Parallèlement, la vaccination s'étend un peu partout aux enfants, le Brésil ayant rejoint d'autres pays qui la pratiquent comme le Canada, les États-Unis, Israël, le Chili, le Portugal, l'Italie et la Grèce.

En France, le comité d'éthique (CCNE) s'est prononcé vendredi 17 décembre en faveur de l'ouverture de la vaccination à tous les 5-11 ans, tout en insistant sur le fait de laisser le choix aux parents.

Pfizer a annoncé vendredi 17 décembre vouloir tester une troisième dose de vaccin anti-COVID chez les enfants de moins de 5 ans, ce qui pourrait conduire l'entreprise à déposer l'année prochaine une demande d'autorisation pour trois doses d'emblée chez cette tranche d'âge.

AFP/VNA/CVN

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