Les Fidji menacées de vagues et d'inondations à l'approche du cyclone Yasa

Le cyclone Yasa doit toucher terre tard jeudi 17 décembre mais déjà de nombreuses parties des Fidji, avec une population de 900.000 habitants, étaient inondées, coupant les routes et isolant des communautés.

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Une rue de Suva, la capitale des Fidji, inondée à l'approche du cyclone Yasa, le 16 décembre.
Photo : AFP/VNA/CVN

Les habitants des Fidji ont été appelés jeudi 17 décembre à la plus grande prudence à l'approche du puissant cyclone Yasa qui ne devrait épargner aucune île de cet archipel du Pacifique Sud et provoquer des inondations et des vagues géantes.

Le cyclone de catégorie 5, la plus élevée, continuait à gagner en intensité en se dirigeant vers les Fidji, avec des rafales allant jusqu'à 325 kilomètres/heure.

Le Premier ministre fidjien Frank Bainimarama a averti que ce cyclone était d'une ampleur telle que l'ensemble de l'archipel devrait en ressentir les effets. Les dégâts pourraient être plus graves encore que ceux provoqués en 2016 par le cyclone Winston qui avait fait 44 morts.

"Plus de 850.000 Fidjiens se trouvent sur la trajectoire du cyclone, soit plus de 95% de la population", a-t-il dit.

"Partout aux Fidji, on peut s'attendre à ce que les précipitations s'intensifient et que les vents deviennent plus destructeurs", a déclaré le Premier ministre. "Dans les plaines, on redoute des crues subites et des inondations sur le littoral, et des vagues qui pourraient atteindre les 10 mètres".

Un habitant de Suva, capitale des îles Fidji, barricade sa maison à l'approche du cyclone Yasa, le 16 décembre.
Photo : AFP/VNA/CVN

Engagé de longue date dans la lutte contre le réchauffement climatique, le Premier ministre a de nouveau imputé à la montée des températures ces puissants cyclones, qui étaient auparavant beaucoup plus rares.

"Le monde se réchauffe, et ces tempêtes ce renforcent", a-t-il déploré. "Chacun d'entre nous doit prendre au sérieux ces catastrophes alimentées par le climat".

Des centres d'accueil ont été aménagés et les personnes vivant sur le littoral ont été invités à gagner les hauteurs. Beaucoup de maisons, à Fidji, sont en bois ou en tôle ondulée, des matériaux qui les rendent particulièrement vulnérables en cas de tempête.

D'où l'appel à trouver refuge dans les écoles, les églises ou même des conteneurs. Les écoles ont été fermées et les transports en commun ont été suspendus.

À Suva, la capitale, les rues étaient désertes jeudi matin 17 décembre en attendant l'arrivée du cyclone. "C'est comme une ville fantôme", a dit un employé. "C'est calme maintenant, mais ça fait peur car on sait que ça vient".

L'agence météorologique Weatherwatch, basée en Nouvelle-Zélande, a indiqué que Yasa était un des cyclones les plus puissants observés dans le Pacifique Sud, et qu'il s'étendait sur une largeur de 300 km.

Son impact devrait être plus fort que celui du cyclone Harold, également de catégorie 5, qui avait en avril semé le chaos aux Îles Salomon, mais aussi au Vanuatu, aux Fidji et aux Tonga.

AFP/VNA/CVN

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